Dopé par les retours de Fabregas et Adebayor, Arsenal a ramené un bon résultat de Villarreal mardi dernier (1-1) et n'a plus qu'à conclure à domicile dans une semaine pour entrer dans le dernier carré de la Ligue des champions. Les Gunners, bourreaux de Villarreal en demi-finale de l'édition 2005/2006 de la Ligue des champions (1-0, 0-0), ont d'abord été cueillis à froid dans ce quart de finale aller par un missile du capitaine de Villarreal, Marcos Senna, en pleine lucarne du but d'Almunia (1-0, 10'). Les choses ne s'arrangeaient pas pour le club londonien qui déplorait la blessure de deux joueurs majeurs : le gardien espagnol Manuel Almunia et le défenseur français William Gallas. Les deux se sont blessés lors de contacts avec l'attaquant italien de Villarreal, Giuseppe Rossi, et après avoir poursuivi chacun quelques minutes, ils ont finalement dû demander le changement. Almunia, touché à la cheville droite, a cédé sa place à la 28e minute à Lukasz Fabianski. Gallas, blessé au genou droit, a été remplacé par Johan Djourou en fin de première période (43'). Fabianski n'a pas eu le temps de se chauffer et a dû sortir une incroyable double parade, d'abord sur une frappe à ras-de-terre de Senna, mis en confiance par son missile, puis dans la foulée sur une tentative à bout portant de Capdevila (30'). Arsenal s'est montré beaucoup plus à son aise en seconde période et sur une ouverture lumineuse de Cesc Fabregas, Emmanuel Adebayor contrôlait parfaitement de la poitrine avant de tromper Diego Lopez d'un spectaculaire retourné (1-1, 66'). Les deux hommes s'étaient déjà parfaitement trouvés ce week-end en championnat (2-0 contre Manchester City). Villarreal, qui n'a jamais perdu à domicile contre des équipes anglaises — quatre matches nuls contre Manchester United (2) et Arsenal (2), deux victoires face à Middlesbrough et Everton — devra, comme en 8es de finale face au Panathinaïkos (1-1, 2-1), aller chercher sa qualification à l'extérieur. Le milieu français de Villarreal et ancien Gunner, Robert Pirès, remplaçant et entré en jeu pour les 20 dernières minutes, a déjà prévenu que son équipe savait « voyager ».