Dans ce document, signé par la quasi-totalité des enseignants dont 50% de femmes, ils réclament que les lycéens qui fréquentent cette annexe soient intégrés dans les deux lycées du centre-ville de Beni Amrane, en l'occurrence Dorbane Lounès et le nouveau lycée «qui possèdent des structures adéquates et suffisamment de places pédagogiques ainsi qu'un internat et une cantine». Ce qui, de l'avis des signataires de la requête, éviterait aux enseignants un long trajet qui, de surcroît, «n'est pas assez sécurisé». Sommés par une décision de la direction de l'éducation de la wilaya d'assurer les cours aux élèves scolarisés dans ladite annexe, en plus de ceux qu'ils donnent dans le lycée de la ville, ces enseignants avaient déjà soulevé toutes les difficultés qu'ils rencontrent et saisi la tutelle, en vain. Parce que ce problème n'a justement pas été pris en charge, les enseignants ont décidé de le porter sur la scène publique. Il y a lieu de rappeler que l'annexe de Hadada a été accordée à cette localité suite aux pressions exercées par l'association Afak. Mais les enseignants continuent toujours à refuser cet établissement.