– Stratégie industrielle sans… ministre de l'Industrie S'il est une personne qui s'illustre par son absence depuis l'émergence du projet de stratégie industrielle, c'est bien le ministre de l'Industrie. Mahmoud Khoudri n'a pas fait l'ombre d'une apparition. Jeudi dernier, Khoudri n'était pas non plus au rendez-vous de la rencontre avec le patronat. Idem pour le ministre de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, dont la participation aurait pu indiquer que ce secteur, auquel d'ailleurs on réserve l'avenir, est partie prenante, même en appoint, à cette stratégie gouvernementale du développement de l'industrie du pays. Mais ce dernier aurait-il été, ainsi qu'il est susurré dans les couloirs de l'hôtel Hilton, un de ceux qui auraient conseillé à Temmar d'aller recueillir d'abord l'adhésion préalable des partenaires sociaux. Temmar, en charge par ailleurs du dossier de la privatisation, a piloté le processus d'élaboration de la stratégie industrielle de bout en bout. Il a lui-même choisi l'équipe d'experts chargés du dossier, élaboré la première mouture et présenté les six communications en conseil de gouvernement. – Un ministère, deux sites web Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication a deux sites web sur Internet ! Le premier plus ancien se trouve à l'adresse suivante : www.postelecom.dz et un autre plus récent, conçu par Djaweb à l'adresse www.mptic.dz. Il propose un mode de navigation aisé et intuitif permettant à ses visiteurs une prise en main rapide de ses fonctionnalités. Mais il y a plusieurs pages en construction comme celles qui doivent mentionner les missions du ministère et le réseau intranet gouvernemental (RIG) qui reliera les administrations et les institutions publiques et permettra d'interconnecter les institutions de l'Etat. Avec le passage de l'Algérie d'une économie administrée à une économie de marché, les opérateurs investissent le web à l'image des opérateurs de téléphonie mobile en Algérie qui ont chacun un site Internet. Le nombre d'internautes est estimé à un peu plus de 3 000 000. – L'ex-directeur du CEM Rahil condamné à 18 mois de prison L'ex-directeur du CEM Rahil de Boumerdès, Z. M., poursuivi pour harcèlement sexuel et agression morale, suite à une plainte de 5 enseignantes exerçant dans son établissement, a été condamné à 18 mois de prison ferme assortis de 5000 dinars d'amende. L'affaire, jugée une semaine auparavant, avait été mise en délibéré. Et le verdict est tombé dans la soirée de mercredi dernier. Le parquet avait requis deux ans de prison à l'encontre de l'accusé, tandis que les plaignantes se sont contentées d'exiger 1 DA symbolique à titre de réparation pour le préjudice moral qu'elles ont subi. L'affaire remonte à l'année dernière, lorsque ces enseignantes se sont plaintes des dépassements qu'elles subissaient. Ce qui n'a pas manqué de provoquer une manifestation initiée par les élèves de l'établissement. Suite à cela, la direction de l'éducation de la wilaya avait décidé de muter le directeur et les plaignantes dans d'autres établissements. – Prison ferme pour dix Bulgares accusés de trafic de bébés Des peines de deux à six ans de prison ferme ont été prononcées contre dix Bulgares jugés en France (Seine-Saint-Denis) pour avoir vendu des nouveau-nés de leur pays à des familles d'accueil françaises, principalement en 2004 et 2005, à Bobigny. Le tribunal correctionnel de Bobigny a, par ailleurs, condamné à des peines de six mois de prison avec sursis la plupart des 41 prévenus français poursuivis pour avoir acheté les enfants, à l'exception de deux personnes condamnées respectivement à 10 mois et un an de prison ferme. Les faits sont reconnus par les prévenus français, qui ont acheté 23 bébés en 2004 et 2005 aux suspects bulgares. – Cuisine libanaise au Safir Mazafran L'hôtel Safir Mazafran (Zéralda) lance une nouvelle carte du restaurant libanais Bilad Echam à partir d'aujourd'hui. Il invite ses clients à déguster les meilleurs plats venus du pays du Cèdre. Aujourd'hui, le marché de l'hôtellerie s'est agrandi et pour faire face à la concurrence, des semaines gastronomiques sont organisées régulièrement. La curiosité gastronomique peut être un motif de déplacement touristique. Il arrive qu'elle justifie à elle seule le voyage, lorsque la renommée d'une grande table atteint les sommets de la notoriété. La multiplication des restaurants étrangers est en vogue actuellement, notamment la cuisine chinoise, indienne et libanaise.
