Accus� par 5 enseignantes de l��tablissement scolaire qu�il dirigeait dans la ville de Boumerd�s, l�ancien directeur du CEM Rahil a �t� condamn� par le tribunal correctionnel de la m�me ville � 18 mois de prison ferme et 5 000 DA d�amende. L�affaire a �t�, rappelons-le, jug�e la semaine derni�re. A l�issue d�une d�lib�ration qui a dur� 8 jours, le verdict est donc tomb� ce mardi. Selon la loi, le pr�venu a devant lui un d�lai pour introduire un appel afin d��tre �ventuellement rejug� par le tribunal aupr�s de la cour de Boumerd�s. Dans cette p�nible affaire qui a jet� l��moi au sein de toute la famille �ducative, le tribunal de Boumerd�s a jug� en toute souverainet� les faits avant de d�cider, en premi�re instance, d�un verdict. Ce n�est, malheureusement, pas le cas du minist�re de l�Education ou de la direction de l��ducation de Boumerd�s qui sont all�s � l�encontre du droit. Ils ont ainsi pris fait et cause avec l�agresseur et sanctionn� les victimes. En effet, au lendemain de cette affaire, une �meute juv�nile qui, n��tait le calme des policiers d�p�ch�s sur les lieux le 26 avril 2006, aurait pu conna�tre une fin tragique, le directeur objet de cette grave accusation et d�une plainte a �t� mut� dans la wilaya d�Alger. Pour les victimes, qui avaient subi de terribles pressions de la part du d�partement de Benbouzid et les enseignants de la wilaya, cette mutation a �t� consid�r�e comme une promotion et une provocation. Trois de ces victimes ont �t� mut�es par mesure disciplinaire dans d�autres villes de la wilaya de Boumerd�s. L�une d�elles est tomb�e gravement malade. Elle subira l�ablation d�un rein. Une autre a re�u derni�rement un avertissement �crit pour s��tre simplement rendue dans l�ancien �tablissement (CEM Rahil) qui l�employait afin de demander des documents administratifs.