Pour l'occasion, le PDG du groupe Schlumberger, Andrew Gould a assisté à la rencontre qui s'est préparée durant 18 mois environ et qui a déjà donné lieu à l'édition d'un ouvrage qui consigne le travail de recherche et la réflexion sur les bassins et les puits. Cette «Well Evaluation Conference» est la troisième du genre, les deux premières ont eu lieu en 1979 et 1995. Pour le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui intervenait au début des travaux, "les Well Evaluation Conference" sont d'un apport indéniable aux progrès des technologies appliquées à l'industrie des hydrocarbures dans notre pays et dans le monde». Pour le premier responsable de la compagnie nationale, la conférence est déjà un grand rendez-vous avec la technologie qui est nécessaire au développement des gisements en appui sur les services pétroliers pour l'imagerie du sous-sol, l'engineering réservoir, le forage et la production et une occasion supplémentaire pour les ingénieurs et spécialistes de Sonatrach pour s'exprimer sur leurs métiers, développer leurs connaissances, se former et s'épanouir. Pour sa part, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a estimé que les défis qui se posent actuellement consistent «à maîtriser des gisements sur une scène pétrolière renouvelée par d'importantes nouvelles découvertes autant en matière de production que de réserves et qui amènent l'Algérie d'aujourd'hui à peser d'un poids significatif sur la scène pétrolière mondiale» et «à réaliser de nouveaux progrès pour atteindre une plus grande efficacité énergétique et particulièrement à favoriser une relance des investissements dans le secteur des hydrocarbures pour permettre le renouvellement des réserves afin de faire face à l'accroissement de la demande». En marge de la conférence et lors d'une rencontre avec la presse, le ministre a indiqué que l'objectif de cette rencontre est d'échanger les expériences sur les nouvelles technologies avec l'objectif de découvrir plus et de récupérer plus d'hydrocarbures. La place des nouvelles technologies est devenue plus importante pour l'industrie pétrolière. Le ministre a révélé que «ce qu'on découvre actuellement, c'est dû à 70% à la technologie plus qu'aux efforts d'exploration». Parallèlement à la conférence, une exposition est organisée sur place et a trait aux dernières technologies utilisées dans la caractérisation des réservoirs, le développement des réservoirs et l'optimisation de la production. Intervenant devant la conférence, le PDG de Schlumberger, Andrew Gould, a indiqué que le succès de cette conférence «repose sur une étroite collaboration entre plus d'une centaine d'ingénieurs et chercheurs de Sonatrach, de ses partenaires et de Schlumberger». «Ils ont identifié des défis rencontrés par l'industrie pétrolière en Algérie ainsi que des solutions techniques et technologiques possibles dans l'amélioration des performances et la réduction des risques», a-t-il ajouté. Le côté humain est aussi important, car «la technologie ne suffit pas», a-t-il indiqué, ajoutant : «On a besoin des hommes et des femmes, de leur compréhension et de leur collaboration, c'est dans cet esprit qu'a été organisée cette conférence qui, par son intitulé ‘‘Un partenariat pour relever les défis'' témoigne de l'engagement résolu de deux partenaires de longue date.» Schlumberger est une société de services pétroliers présente en Algérie depuis 50 ans. Elle emploie plus de 560 ingénieurs algériens, et sur ce total, 219 occupent des postes à l'étranger. Plus d'un tiers des cadres en Algérie sont des Algériens et 74 Algériens exercent des fonctions d'encadrement au niveau international chez Schlumberger, selon son PDG.