Le transport routier s'impose comme le mode dominant pour le transport de marchandises en Algérie. Il joue un rôle économique dont l'importance ne fait que croître. Secteur clé, celui-ci doit s'organiser pour faire face aux besoins liés aux mutations économiques et sociales en cours dans notre pays. Le secteur du transport routier de marchandises constitue une activité essentielle à notre vie quotidienne. Paradoxalement c'est aussi une activité qui, si elle fait la une des journaux à l'occasion d'un accident spectaculaire, reste finalement assez mal connue. Avec à son actif plusieurs décennies de croissance bâties sur le même modèle de développement, le secteur est, depuis quelque temps, confronté à de profonds changements. Le transport est unanimement comparé à un « moteur », sans lequel la machine économique ne peut « tourner ». C'est en fait un véritable poumon de toute économie nationale et un fidèle baromètre des échanges commerciaux. Jusqu'à la fin des années 1980, la SNTR assurait le monopole de l'affrètement en Algérie. Elle fut l'une des plus grandes entreprises de transport au monde avec un parc de près de 2500 attelages de 20t et plus. Avec l'ouverture de l'activité des transports par route, la SNTR a engagé dès 1997 une réflexion sur sa mutation pour prendre en charge les nouvelles données de son environnement. L'entreprise est consciente qu'actuellement, elle doit opérer sa mue en se basant sur la longue expérience de ses travailleurs et cadres et sur le potentiel de croissance du marché algérien. La SNTR est aussi un acteur majeur du transport dans le grand Sud algérien où elle a une longueur d'avance sur la concurrence. Elle connaît le terrain assez bien et compte aller plus loin dans sa quête des parts de marché.