Ainsi, Youm El Ilm sera célébré cette année, au Musée des beaux-arts par l'ouverture de nouveaux espaces consacrés aux ateliers d'initiation artistique pour enfants. Une exposition sera organisée de deux cents dessins d'enfants rassemblés par thème de 1989 à 2009. Des spectacles seront également présentés le jour du vernissage. Le premier par les enfants des ateliers, accompagnés par une chorégraphie d'un groupe hip-hop, en l'occurrence, le groupe Dziri One. Le deuxième sera animé par le groupe de jazz rock (OATH). « L'art n'appartient pas qu'aux adultes », telle est l'intitulé de l'exposition. Celle-ci sera rehaussée par la projection d'un film consacré aux différentes réalisations des ateliers à partir de documents filmés et enregistrés sur le vif. A l'occasion de cette importante manifestation, deux documents seront réalisés : Le premier sera consacré à l'histoire des ateliers tandis que le second portera sur des travaux d'enfants résumant l'activité de ces vingt ans. Ce document qui comportera un CD, sera distribué le jour du vernissage. Il est à noter, par ailleurs, que le Musée national des beaux-arts a enrichi, la semaine dernière, ses collections par l'acquisition de sept nouvelles œuvres. Dans une déclaration à l'APS, la directrice du Musée des beaux- arts, Dalila Ouarfali, s'est félicitée de cette acquisition de qualité, portant de grandes signatures. Cette acquisition a pu être possible grâce au soutien du ministère de la Culture qui a débloqué un budget conséquent. Le musée a acheté deux œuvres du XIXe siècle, deux œuvres de peintres orientalistes et cinq œuvres du début du xxe siècle. Selon Mme Orfali, la politique du Musée national des beaux-arts est d'être en rapport avec l'histoire de l'art, « ne pas acquérir seulement les œuvres, des témoins vivants de l'art mais de reconstituer l'histoire de l'art dans ses différentes périodes. Il y a malheureusement encore des grands noms de l'art qui sont soit absents soit insuffisamment représentés ». Les différentes étapes de l'art algérien n'ont pas encore été retracées dans son développement. « Il y a des personnages, comme Abderrahmane Belhafaf, qui ont écrit des pages sur l'art algérien et dont le Musée ne les possède pas. Nous avons lancé un appel aux familles des grands artistes du XIXe et XXe siècles qui possèdent des documents qui aideraient à l'écriture de l'histoire de l'art algérien, pour qu'elles prennent attache avec notre institution et nous proposer, éventuellement, des œuvres pour l'achat. Nous projetons de constituer de nouvelles sections grâce aux acquisitions », a déclaré la directrice.