Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du 11 au 12 avril 2009 ont été agréablement accueillies par les fellahs qui voyaient là un don du ciel. Mais, pour les 50 familles du bidonville de Boukhors jouxtant l'oued, c'était plutôt l'angoisse. Les habitants dudit quartier qui craignent le pire se disent « exposés à un risque certain du fait d'une éventuelle crue de l'oued qui peut facilement raser les taudis et occasionner des pertes humaines. Nous étions sur le qui-vive et avons passé une nuit blanche. Devant la furie des eaux de l'oued, certains ont fui leurs demeures », nous dira un habitant. Le bidonville du commandant Mejdoub (Saïda), à proximité de l'oued, est lui aussi exposé à un risque certain, puisque, il ya quelques mois, deux modestes habitations ont été emportées par les eaux. Fort heureusement, on n'a déploré aucune victime.