Le sénateur et chef du bureau RND de la wilaya de Tipaza récidive en utilisant cette fois-ci un document sans référence estampillé du cachet de l'UW/UGTA de Tipaza, pour convoquer l'ensemble des directeurs des écoles primaires de la wilaya de Tipaza, à une réunion qui devait se tenir dans la matinée d'hier (lundi 13 avril) au centre de la Munatec de Tipaza. Il est précisé dans ce document de l'UW/UGTA sans référence, mais signé par le sénateur Ben Amirouche Belkacem, que cette réunion se tient avec l'accord du directeur de l'éducation nationale de la wilaya de Tipaza. Le sénateur, fort de l'appui de certains responsables au niveau national, est arrivé ainsi à « débaucher » les chefs des établissements scolaires. « Il n'est, pourtant, pas adhérent à l'UGTA », affirme le 1er représentant de la Centrale syndicale dans la wilaya de Tipaza. Le sénateur « Rndiste » accumule les maladresses et persiste dans ses dérives depuis qu'il bénéficie de l'immunité parlementaire. Ce membre du Conseil de la nation, en fin de mandat, faut-il le souligner, se fiche allégrement de la réglementation. Contacté par nos soins, le directeur de la Munatec déclare, « il y a une quinzaine de directeurs des écoles primaires dans le salon, j'ai entendu dire que cette réunion est reportée. La direction de l'éducation de Tipaza, me semble-t-il, a instruit ces directeurs à rejoindre leur poste de travail », ajoute-t-il. Selon les confirmations de nos sources sûres, compte tenu de la tournure des évènements relative à ce rassemblement illégal et non autorisé, selon les dispositions réglementaires, qui a fait réagir immédiatement les autorités de la wilaya de Tipaza, l'initiateur et ses acolytes ont décidé de créer dans la précipitation un noyau, qui sera chargé de prendre attache avec les chefs des établissements scolaires pour recueillir leurs signatures ; étrangement à la veille des examens de fin d'année, afin de constituer un autre syndicat des directeurs des écoles primaires, pour se détacher de celui des enseignants et des fonctionnaires de l'éducation nationale. La présence de quelques directeurs des écoles primaires, ayant abandonné leurs établissements pour se rendre à la Munatec, a provoqué un branle-bas de combat à Tipaza.