En effet, une décision de la DRAG portant le n° 502/07 du 20 mars 2007 et entérinant l'«irrecevabilité des griefs énoncés à l'encontre de l'édile en l'absence de preuves concrètes», vient d'être notifiée aux 8 pourfendeurs du P/APC (3 FLN, 2 El Islah, 1 En-Nahda, 1 MSP et 1 RA) lesquels ont, pour rappel, tiré à boulets rouges sur ce dernier dans la sulfureuse motion de retrait de confiance transmise au wali le 21 mars 2007, et accusant le maire d'«unilatéralisme dans la gestion des affaires publiques de la municipalité, d'inexécution des délibérations du conseil, ainsi que de son immobilisme à l'endroit des expropriations foncières». Interrogé à propos de cette levée de boucliers, le mis en cause qualifie de «pures affabulations», les accusations de ses pairs. A priori, et quels qu'en soient les motivations et les enjeux insoupçonnés qui sont derrière cette guéguerre, la crise semble s'installer ouvertement parmi les locataires de l'hôtel de ville, surtout que les 8 contestataires revendiquent l'application stricte de la loi 08/90, notamment l'article 55 sur le retrait de confiance systématique à la demande des 2/3 des membres de l'assemblée. En somme, un terrible bras de fer qui n'est pas sans entraver la bonne marche de la commune.