Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat et représentant personnel de Abdelaziz Bouteflika, et Ghlamallah Bouabdallah, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, ont ouvert, hier, à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla, les travaux du 5e colloque national du rite malékite en présence des chefs de l'exécutif des wilayas limitrophes et de plus de 624 participants, dont des invités venus de 8 pays arabes. Dans son allocution, M. Belkhadem a abordé certains aspects relatifs à ce rite et a rendu hommage aux savants algériens lesquels, a-t-il ajouté, participent à travers leurs écrits à l'instauration de la culture du pardon. Le ministre d'Etat affirmera : « Ce rite a contribué à unir et à protéger notre peuple à travers le temps. » Belkhadem conclura son discours en mettant en exergue l'importance d'une telle rencontre plaidant pour la recherche dans ce domaine, afin d'apporter des éclairages supplémentaires, notamment en ce qui concerne l'école malékite en Algérie et dans le monde. Intervenant à son tour, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs fera une rétrospective sur les différents rites et celui du malékisme en particulier, expliquant au passage qu'il n'existe aucune loi ni article dans la Constitution qui ordonne de suivre un rite précis, avant d'affirmer : « L'Islam appartient à tous les musulmans indépendamment du rite qu'ils pratiquent. » Le ministre ajoutera par ailleurs : « Le malékisme fait partie de l'identité nationale. » Le même intervenant ajoutera que l'organisation de ce colloque se veut une invitation à la recherche plus qu'une manière d'imposer ce rite, l'essentiel pour chaque musulman étant de construire son pays, a encore indiqué le ministre. Signalons que le colloque s'étale sur 3 jours durant lesquels 28 communications seront présentées autour des différentes écoles du malékisme et particulièrement l'école algérienne, ainsi que l'impact de ce rite sur le système juridique algérien et le code de la famille…