L'avenue Saint-Charles, c'est cette rue qui va du carrefour Les Vergers, jusqu'à l'entrée nord de Birkhadem en longeant un certain nombre d'équipements publics comme le Centre national des archives, le Conseil national économique et social, l'Institut national de stratégie globale, la Caisse nationale de retraite, le Touring club d'Algérie, la Banque nationale d'Algérie et l'hôpital des Oliviers, pour ne citer que des infrastructures d'envergure nationale. Cette importante avenue laissée à l'abandon se situe aux conffins de trois communes (Bir Mourad Raïs, Kouba et Birkhadem) qui se rejettent la responsabilité de l'entretien de la chaussée et des trottoirs sales et en phase de dégradation avancée. Même la subdivision des travaux publics de Bir Mourad Raïs qui en assurait épisodiquement l'entretien ne veut plus entendre parler de cette rue qui ne figure pas sur la liste des routes qui lui sont officiellement dévolues. Orpheline de tutelle, désignée pour en assurer au quotidien le ramassage des ordures, le nettoyage et l'entretien des trottoirs et de la chaussée, cette avenue figure aujourd'hui parmi les rues les plus sales d'Alger où se côtoient ordures, crevasses et nids-de-poule qui perturbent la circulation automobile. Le wali d'Alger est-il informé de la situation qui prévaut sur cette route qu'aucune commune limitrophe ne veut prendre en charge depuis la dissolution du Conseil populaire de la ville d'Alger (CPVA) ? Face aux tergiversations des communes concernées, il est aujourd'hui nécessaire que la plus haute autorité de la capitale prenne une décision de nature à garantir une prise en charge permanente et durable de cette avenue promise à un bel avenir en raison du nombre et l'importance des équipements qu'elle abrite. La subdivision des travaux publics de Bir Mourad Raïs, est, nous dit-on, prête à assumer la tâche pour peu que le wali d'Alger la lui confie officiellement, avec bien entendu un surcroît de moyens.