Les habitants des 500 logements AADL, livrés en 2006, grincent des dents. Leur indignation est à son paroxysme à cause de la décrépitude de l'environnement des habitations. Ils s'expliquent mal le laxisme des gestionnaires des lieux, qui ne font rien pour améliorer la situation. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, l'ascenseur du bloc est en panne depuis plus d'un mois, au grand dam des personnes âgées. A ce propos, de nombreux citoyens diront : « On débourse mensuellement entre 7 500 et 11 000 DA, frais d'entretien et gardiennage compris pour rien, sachant que la cité se transforme de jour en jour en dépotoir. Les responsables en charge de la gestion du site sont une nouvelle fois interpellés pour mettre un terme à cette situation qui empoisonne la vie des habitants, déçus par la tournure prise par les évènements. Dire que nombreux payent rubis sur l'ongle un service qui n'existe en vérité que sur papier. » Les occupants de ces logements déplorent le fait que les espaces verts aient été dévoyés de leur vocation initiale. Censés être des aires de jeux pour les enfants de la cité, ces espaces font désormais fonction de parking. La nuit, l'insécurité règne et l'éclairage public est défaillant. Les malfrats qui écument les lieux profitent de l'obscurité pour s'attaquer aux résidants qui s'aventurent dehors après le coucher du soleil. On doit à ce propos souligner qu'en l'espace de deux mois, nombreuses sont les personnes ayant été agressées. Ce qui met à bout les nerfs des occupants d'une cité qui souffre le calvaire. Ces derniers demandent l'intervention des autorités, responsables de la sécurité des personnes et des biens.