Selon des responsables de la fourrière municipale, par moins de 47 chiens errants ont été abattus et une quarantaine d'autres ont été capturés au cours de la dernière semaine du mois d'avril dernier. Dans la plupart des cas, les chiens errants sont, soit abandonnés par leurs propriétaires, soit relâchés par les services de la fourrière municipale. Dotée de trois camions de ramassage et de quarante cages, la fourrière communale d'Oran est totalement déstructurée et ne répond plus aux normes requises en matière de ramassage et de traitement des chiens abandonnés et malades. Indisponibilité du vaccin Dans cet ordre d'idées, 27 chiens atteints de rage ont été abattus au cours des mois de février et de mars passés, tandis que 107 autres ont été capturés par les services de la fourrière municipale. Durant la deuxième moitié du mois d'avril, une centaine de chiens errants ont été capturés et vaccinés contre la rage, période qui a enregistré une augmentation des maladies canines. Selon des statistiques du CHU d'Oran, 39 personnes, dont des enfants âgés entre deux et onze ans, ont été victimes des attaques des chiens errants alors que dans un autre registre, les hôpitaux d'El Mohgoun et d'Arzew ont enregistré une vingtaine de cas de personnes mordues par des chiens errants. Outre le manque de moyens adéquats, les services compétents éprouvent des difficultés en matière de disponibilité du vaccin humain qui coûte 900 dinars, alors que le vaccin animal anti rabique coûte 500 dinars. Par ailleurs, quatre cas de rage canine apparus au niveau de trois fermes à Boutlélis et Sidi Chahmi ont été dépistés par les services vétérinaires spécialisés relevant de la direction des servies agricoles. Trois vaches rabiques atteintes de cette maladie ont été abattues et enfouies afin d'endiguer tout danger d'épidémie. Enfin, 1 927 chiens errants ont été vaccinés depuis le début de l'année et 40 autres, munis de colliers, ont été remis à leurs propriétaires.