Effondrement partiel à la Ville Nouvelle hier matin : Huit familles à la rue Hier matin, les intempéries n'ont pas été sans dégâts sur le vieux bâti à Oran. Au quartier la Ville Nouvelle, un effondrement partiel de la toiture a été enregistré à l'immeuble N° 10 de la rue de Laghouat. Les 8 familles habitant cet immeuble se sont retrouvées à la rue sous une pluie diluvienne. « On ne peut rentrer dans nos maisons, le danger de l'écroulement total de notre vieil immeuble est imminent », a crié une des femmes habitant cet immeuble dont la construction remonte à l'ère coloniale. « Notre immeuble est aussi vieux que notre quartier, il n'a jamais bénéficié de réhabilitation, c'est normal que le temps ait son effet destructeur sur lui. On demande à être relogés, comme tous les autres, nous sommes aussi en danger », lança un homme en colère. Ces familles-là ont alerté le secteur urbain, elles demandent à être placées dans un centre de transit ou que des tentes leur soit accordées. Hier, ces familles n'ont pas trouvé écho à leur demande. L'un deux dira : « Je suis obligé de rentrer chez moi, dans ma maison qui risque d'être ma tombe et celle de mes enfants ». Un véhicule dérape au Rocher de la vieille Le drame a été évité de justesse hier matin lorsqu'un véhicule de marque Renault a dérapé et failli entraîner, dans sa course vers la mer, un autre véhicule qu'il avait télescopé. L'action s'est passée en effet en l'espace de quelques minutes seulement, le conducteur de la Renault en partance vers Aïn El Turck, ayant perdu le contrôle de son véhicule à cause de la chaussée glissante. La violence du choc fut telle que les deux automobiles se collèrent l'une à l'autre et glissèrent vers le ravin. Heureusement que la balise qui les séparait du contrebas n‘avait pas cédé et avait stoppé la course des deux véhicules. Les blessures occasionnées aux passagers sont légères, mais les dégâts matériels sont importants des deux côtés. Les eaux usées empestent les habitants du Bd Tripoli et de la rue Lamartine Le boulevard de Tripoli et la rue de Lamartine sont inondés par les eaux usées depuis une vingtaine de jours et ce, « sans que les autorités locales interviennent », dira Z. Mustapha, membre du comité du quartier. En effet, les relents pestilentiels se dégagent des mares d'eaux croupissantes et empuantissent les lieux sur plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Face à la vieille mosquée, « une pâtisserie et un fast-food ont perdu une part importante de leurs bénéfices, à cause de cet écoulement perpétuel des eaux usées », relève-t-on. Les fidèles ont également dénoncé « cet état de fait déplorable ». D'après les membres du comité du quartier, « les eaux usées proviennent d'un immeuble situé rue de Lamartine. En fait, un tiers, habitant de cet immeuble, a procédé à des travaux de réaménagement de son appartement situé au rez-de-chaussée. Par mégarde, il a bouché les évacuations de l'immeuble, relève-t-on dans le quartier. Désormais, les eaux usées coulent de cet immeuble et ruissellent par la rue de Lamartine et le boulevard Front de mer pour rejoindre celui de Tripoli et s'emmagasiner ». Pour trouver une solution à ce quiproquo, le comité du quartier a déposé une plainte auprès de la Police urbaine de Canastel (PUP), depuis le début du mois en cours, mais rien n'a été fait, déclare notre interlocuteur. C. A., H. C., M.B.