Les vents violents qui ont secoué la région mercredi et jeudi derniers n'ont pas été sans conséquences sur le vieux bâti. A Ederb sur la rue de Skikda, la toiture d'une habitation s'est écroulée. « Nous savions que notre maison en ruine n'allait pas résister au vent violent. Heureusement que nous étions sur nos gardes et que dès les craquements de la toiture ont commencé, nous étions sortis », s'est plaint le père de la famille dont l'habitation s'est effondrée. Cette famille est composée de 7 membres qui se retrouvent ainsi dans la rue. « La nuit de jeudi, nous l'avons passée chez des parents et des voisins. Nous demandons aux services compétents de nous reloger ou de nous recaser, le temps de nous trouver un logement », suggère le père de cette famille. Cette dernière n'est pas la seule dans cette situation, jeudi il y a eu d'autres effondrements partiels à travers les vieux quartiers de la ville à cause des vents. Un pan de mur d'un immeuble de cinq étages est tombé sur un véhicule en stationnement à Aïn Beïda, causant des dégâts matériels. Le propriétaire venait juste de quitter son véhicule pour se diriger vers un café situé en face de l'immeuble. A El Hamri, au moins trois effondrements partiels de toitures et de murs ont été signalés. Même constat à Saint Antoine et Sid El Houari. Il s'agit d'effondrements qui ont été signalés à la Protection civile dont les éléments ont passé un week-end en alerte rouge. Les appels des citoyens n'ont pas cessé car la peur était grande face aux vents qui ont arraché les arbres, les candélabres, les poteaux électriques et les panneaux publicitaires. Un bilan sera communiqué samedi, indique-t-on. T. K., M. B.