Le 11 juin dernier, elle jouait près du domicile de sa grand'mère aux environs de 19 h, à Feddan Sebaâ, lorsqu'un chien l'a attaquée pour la mordre au niveau du cou. Selon ses proches, elle a été admise aux urgences, mais sur les lieux, «au lieu d'être gardée en observation, après son auscultation, on l'a libérée avec une simple ordonnance médicale qu'on a remise à son père». Ce dernier a tenu à préciser qu'on n'avait même pas «administré à sa fille un sérum, nécessaire en pareille situation». Selon toujours les proches de la défunte, «les services des urgences n'avaient tout simplement pas ce médicament», d'où l'évacuation de la petite par sa famille au secteur sanitaire d'Abou Tachfine. Sur place, on lui administra, effectivement, une piqûre antirabique. La rage : une maladie mortelle Cependant, l'état de Lamia empirait de jour en jour jusqu'à son décès. L'avait-on soignée en retard ? L'enquête le révèlera sûrement. Le plus inquiétant est que cette mort a crée une sorte de panique dans la ville, puisque l'on parle d'un autre cas similaire où un autre enfant a été mordu par un chien errant. L'enfant se porte bien, nous dit-on, mais devant le silence des autorités médicales après le décès de Lamia, la population s'inquiète, d'autant plus que le chien qui aurait été à l'origine du malheureux décès n'aurait toujours pas été abattu.