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Discours du président Bouteflika à l'occasion du quarante-cinquième anniversaire de l'indépendance nationale
Publié dans El Watan le 07 - 07 - 2007


Chères concitoyennes,
chers concitoyens,
Alors que nous nous apprêtons à célébrer le 45e anniversaire du recouvrement de l'indépendance nationale, une journée que nous avons également dédiée à la jeunesse, il me revient comme chaque année, devant vous et face à la nation, d'évoquer le chemin parcouru par notre pays et de préciser les moyens à mettre en œuvre afin de franchir de nouvelles étapes dans la réalisation de nos ambitions collectives (…)
Se reconnaître comme héritier de cette histoire particulière, en assumer toutes les péripéties et tous les accidents, reconnaître dans tout Algérien, par-delà les différences d'opinions, un cohéritier égal en dignité et en droits, prendre conscience de la communauté de destin de tous les enfants de ce pays et de l'utilité de l'apport de chacun d'eux pour construire notre avenir commun, c'est là le sens et le but de la réconciliation nationale, au-delà même des exigences portées par les séquelles de la décennie tragique que nous venons de traverser. Le peuple algérien dans sa maturité, forgée dans une longue nuit d'épreuves, ne s'est pas trompé sur la signification et la portée de cette politique. Il y a adhéré massivement, en dépit de plaies encore vives chez beaucoup de nos concitoyens. Des citoyens convaincus, néanmoins, que le dépassement des douleurs individuelles passait par le retour de la paix, des citoyens conscients que l'unité nationale, condition impérative de l'avenir auquel aspire le pays, est le devoir suprême qui exige de chacun qu'il transcende les sentiments nés d'un moment singulier dans le long parcours de la conscience nationale. Aujourd'hui, grâce à Dieu et à cette volonté populaire, la paix est largement revenue à travers le pays qui a repris avec ardeur l'œuvre de construction nationale. Cette paix, nous devons la consolider, et pour cela, d'abord, poursuivre sans relâche la lutte contre les entreprises criminelles et terroristes de ceux qui, refusant l'appel magnanime de la nation, se déclarent résolument ennemis du peuple et voudraient perturber le mouvement de refondation de la cohésion nationale qui se développe et se renforce de jour en jour. L'Armée nationale populaire qui, au plus fort du déchirement national, quand l'Etat algérien avait failli être emporté avait su préserver notre Etat, est investie, dans le cadre des lois et du fonctionnement de la République, de la mission de venir à bout de ces menées résiduelles avec le concours des services de sécurité (…)
La démocratie que nous nous attachons à installer pour répondre à ces exigences n'est pas une simple façade, ni une transposition artificielle de mécanismes déconnectés des réalités propres du pays. Une telle expérience, nous en avons douloureusement payé le prix. Ce n'est pas non plus l'incitation de représentations et d'un mode de pensée développés hors de notre histoire, sans ancrage dans nos valeurs propres imprégnées d'Islam. C'est une action en profondeur sur nous-mêmes et par nous-mêmes, une évolution que nous avons à conduire à partir de notre cheminement historique et civilisationnel pour nous adapter, sans reniement, aux exigences du monde contemporain, pour nous réapproprier toutes les valeurs humanistes et reprendre notre place dans la course universelle au progrès. Dans cette perspective, la stabilité institutionnelle, après une crise d'une profondeur et d'une gravité extrêmes, était notre premier impératif. Nous avons pu l'assumer en donnant la parole au peuple qui, par voie référendaire ou lors d'élections, a pu s'exprimer en toute liberté. C'est avec son appui et grâce à cette stabilité que la paix civile est peu à peu revenue dans notre pays et qu'ont pu être initiées de grandes réformes qui conditionnent l'avenir de la nation. C'est grâce à cette stabilité que notre pays a pu reconquérir sa juste place dans le concert des nations. C'est grâce à cette stabilité que les équilibres économiques ont pu être rétablis, que la croissance économique a pu être relancée et que d'immenses programmes de développement des infrastructures et d'amélioration des conditions et du cadre de vie des citoyens ont pu être mis en œuvre. Forts de ces résultats et de la nouvelle assise qu'ils donnent au pays, forts des enseignements que nous pouvons tirer de nos réussites dans cette période, mais aussi des insuffisances qui se sont révélées, nous devons aux attentes légitimes du pays d'imprimer un nouvel élan à la construction du projet national. Il s'agit de prendre acte de la nouvelle étape en apportant les aménagements propres à fluidifier le fonctionnement institutionnel du pays et à élargir le champ d'exercice des libertés publiques. Dans un autre cadre, il s'agit de rationaliser les règles relatives à la constitution de la représentation citoyenne au sein des instances élues en les débarrassant des perversions qui en dénaturent l'esprit. Mais il s'agira, aussi, par une saine pratique de cette représentation, évitant notamment le détournement des mandats électifs à des fins personnelles, d'accroître la confiance des citoyens dans les assemblées élues et dans le principe démocratique qu'elles sont en charge d'incarner et de promouvoir. II s'agira, dans un autre volet, d'approfondir la réforme du système éducatif qui doit demeurer une priorité de la vie nationale. Consolider les acquis, poursuivre l'effort de modernisation des programmes et des méthodes, multiplier les cadres et les actions destinés à l'adaptation et la mise à niveau des corps enseignants, résorber les déficits en moyens matériels et pédagogiques dans l'enseignement supérieur et créer les conditions d'un véritable essor de la recherche, tels sont les principaux axes de l'action à mener, qui devra s'appuyer plus fortement sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et toutes les possibilités qu'elles offrent.
La consolidation de l'Etat de droit devra être poursuivie à travers, en particulier, la continuation du programme de rénovation de l'institution judiciaire, qui ira de pair avec un niveau d'exigence accru en ce qui concerne les performances d'ensemble du système et la qualité individuelle des magistrats. Cette action sera soutenue par un effort plus marqué pour tendre vers la transparence de la gestion publique, une démarche qui s'inscrit parmi les objectifs de la réforme des structures et des missions de l'Etat. Cette réforme connaîtra prochainement des concrétisations significatives en ce qui concerne la répartition des rôles et des responsabilités entre les différents niveaux de l'administration publique dont le chevauchement actuel est source d'importants dysfonctionnements. La mise en œuvre concernera également, entre autres transformations, l'adaptation des statuts de la Fonction publique aux exigences de plus grande efficacité et de meilleure réactivité qui doivent, à l'avenir, caractériser les modes d'intervention de l'Etat. L'intervention de l'Etat est cruciale en regard du défi que notre pays est en train de relever pour assurer son développement. L'ampleur des programmes en cours, leur diversité, leur nécessaire articulation, leurs enjeux financiers ainsi que leur impact sur le processus de développement économique et sur le quotidien des citoyens nous font une obligation de les mener à bien dans la consistance, la qualité et les délais prescrits. C'est pourquoi j'attends des structures de l'Etat, à tous les niveaux, qu'elles élèvent le taux de rigueur dans leur action et qu'elles développent davantage d'initiative et de vision prospective dans le cadre de la réalisation de ces projets, mais aussi dans la prise en charge de l'ensemble de leurs missions. La mission de moderniser l'organisation des services publics, de rationaliser leur gestion et d'améliorer la qualité de leurs prestations. La mission d'assurer l'efficience des pouvoirs de contrôle de l'administration, tout en éliminant les excroissances bureaucratiques ainsi que les freins à l'initiative créatrice et à l'activité. La mission d'orienter les secteurs stratégiques de l'économie au mieux des intérêts présents et à venir de la nation. Celle d'encadrer la politique de développement en renforçant, notamment, les incitations concrètes à la diversification, à l'innovation, à la maîtrise technologique et à la compétitivité internationale. La mission de veiller à la cohésion sociale, en particulier en intensifiant la lutte contre la corruption, ce fléau dont les effets contribuent insidieusement à saper les valeurs civiques et à affaiblir le goût de l'effort chez nos concitoyens. Algériennes, Algériens, après une décennie de régression, notre pays a enregistré au cours de la période écoulée, des résultats particulièrement significatifs en matière économique et sociale. Le rétablissement, puis la consolidation de nos équilibres financiers ont permis d'élargir nos marges de manœuvre et de recouvrer notre pleine souveraineté économique. La croissance a repris, se situant à 5% en moyenne sur les 5 dernières années. Le chômage, qui affectait près du tiers de la population active à la fin des années 1990, a été considérablement réduit. Les salaires ont sensiblement progressé et la consommation des ménages s'est accrue de près de 10% par an en moyenne durant les 5 dernières années. La confiance dans le pays se manifeste de plus en plus fortement comme en témoigne la multiplication des projets d'investissement, en cours de réalisation ou à l'étude, initiés par des opérateurs tant nationaux qu'étrangers. Parallèlement, les programmes mis en œuvre depuis 2001 en matière d'infrastructures sociales ont commencé à produire leurs effets bénéfiques sur les conditions de vie des citoyens en réduisant les déficits, notamment en matière de logements, d'accès à l'eau, à l'énergie ou aux réseaux d'assainissement. La couverture médicale a été améliorée par la multiplication des structures, cependant que l'action en direction des catégories vulnérables ou défavorisées s'est intensifiée et que se sont notablement développés les programmes spécifiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Ces résultats ne doivent pas cependant nous faire oublier les grandes difficultés que continuent de vivre beaucoup de nos concitoyens et qui nous commandent instamment de mieux orienter l'effort de solidarité de la nation. Elles doivent nous inciter à un surcroît de rigueur dans l'allocation des ressources et la conduite des projets. Les résultats positifs ne doivent pas non plus nous faire oublier la fragilité des acquis tant qu'ils resteront trop largement tributaires des hydrocarbures. Cette dépendance d'une ressource non renouvelable est une lourde hypothèque sur la continuité de notre développement, qu'il importe de lever pour assurer l'avenir de nos enfants et garantir le futur de la nation. C'est pourquoi la diversification de notre économie et sa compétitivité, à l'heure d'une mondialisation incontournable, sont des exigences vitales posées à la politique et à l'effort national. Dans cette perspective, il s'agit en particulier, de développer les activités industrielles et l'innovation qui sont le socle indispensable d'un développement solide et durable. Au cours de la période écoulée, notre pays s'est attaché à créer les conditions d'un tel élan. C'est ainsi qu'ont été lancés de vastes programmes de développement et de modernisation des infrastructures, support essentiel de la production et des échanges et important facteur de compétitivité. C'est ainsi qu'il a été procédé à l'assainissement financier du secteur bancaire et qu'ont été engagées des actions en profondeur en vue de le dynamiser et de l'adapter aux exigences nouvelles. C'est ainsi encore, qu'ont été assouplies les procédures régissant l'initiative et l'activité économique, qu'ont été renforcées les garanties aux investisseurs et qu'ont été multipliées les incitations financières et fiscales à l'investissement. Parallèlement, a été poursuivi l'assainissement des entreprises du secteur public économique. Des entreprises qui souffraient des séquelles de politiques conçues à une autre époque et sur des logiques devenues inappropriées. Des entreprises qui, très généralement, subissaient gravement les effets du sous-management et de l'obsolescence technologique. Nous nous sommes attachés et nous nous attachons — en n'excluant aucune formule et avec le souci de la protection des travailleurs — à faire émerger des entités viables, capables de concourir à l'accroissement de la richesse nationale et de s'engager dans la voie de la compétitivité. A partir des bases qui ont été jetées, l'heure est aujourd'hui venue pour notre pays d'impulser une politique industrielle ambitieuse et dynamique. Dans ce cadre, l'Etat devra mettre en œuvre les moyens de toute nature, propres à susciter et à soutenir une expansion industrielle capable d'offrir des avantages comparatifs à partir des atouts que sont, notamment, nos richesses naturelles, l'expérience accumulée dans plusieurs branches industrielles et les caractéristiques de notre ressource humaine. Il est de la responsabilité des investisseurs nationaux de ne pas se laisser attirer par la facilité et de se détourner de l'exploitation quasi-improductive d'une rente pour s'orienter plus fortement vers les activités industrielles et l'innovation. Car, si l'investissement étranger est précieux, en particulier pour nous aider à renforcer notre capacité technologique et notre expérience managériale, nous devons aussi être conscients que l'Algérie ne se développera, à la mesure et dans le sens que nous voulons, que par les Algériens eux-mêmes. Par l'effort de nos travailleurs se conjuguant à l'initiative d'entrepreneurs nationaux – de véritables entrepreneurs – disposés à assumer, avec l'encouragement de l'Etat, le risque industriel et à se mettre en mesure d'affronter la compétition internationale. Messieurs les responsables et les membres du Commandement de l'Armée nationale populaire, je voudrais vous dire le plaisir, chaque fois renouvelé, que j'éprouve à vous rencontrer, en ce lieu et à cette date, journée de la célébration de la fête de notre indépendance nationale. Notre rencontre en ce jour que j'ai tenu à observer, chaque année, depuis que je préside aux destinées de notre pays, je l'ai toujours voulue en tant qu'expression de l'hommage de la nation à ses forces armées et de sa reconnaissance de l'héroïsme de leurs officiers, sous-officiers et djounoud. C'est aussi, le moment pour moi de vous adresser à vous mêmes, à tous les éléments des forces armées, de la Gendarmerie nationale, de la Garde républicaine et des services de sécurité ainsi qu'au personnel civil de la Défense nationale, les vœux très fraternels et affectueux que je forme pour vous et pour vos familles. Ces vœux, je les adresse aussi, et de manière tout à fait particulière, aux proches de ceux qui ont donné leur vie pour la pérennité de la République algérienne démocratique et populaire. Je tiens à les assurer que la nation reconnaissante honorera, envers eux, son devoir moral et matériel qui demeurera un devoir sacré. Je mesure l'étendue des efforts qui sont déployés dans la formation, à tous les niveaux, pour que la relève soit assurée dans un esprit de rénovation et de continuité des saines traditions de l'Armée nationale populaire et au mieux des intérêts supérieurs de notre pays. Je sais que vous avez inscrit ces efforts dans la perspective de la professionnalisation des forces de notre armée et de ses services. Nous allons vers la construction progressive d'une armée professionnelle et citoyenne plus que jamais en symbiose avec la nation. Le rapport de confiance entre la nation et son armée dépend tout aussi bien de la manière dont les militaires s'acquittent de leur mission spécifique, mais aussi de leur intégration dans le tissu social pendant et après leur carrière. C'est pourquoi votre engagement,
librement consenti et fidèlement assumé, doit être non pas au service d'une entité abstraite et désincarnée, mais au service de la nation algérienne qui s'est douloureusement construite au fil d'un long combat pour son droit à l'existence et le respect de son honneur et de sa dignité. L'Armée nationale populaire, qui assure la défense du pays, ne saurait se tenir en marge de la société. Elle doit harmonieusement intégrer sa professionnalisation et sa loyauté sans faille dans la vie de la communauté nationale. Elle doit acquérir la compétence requise pour la mise en œuvre d'armes de haute technologie et la gestion d'équipements sophistiqués. Cela exige un haut niveau de connaissances techniques qui doivent être parfaitement maîtrisées à l'entraînement et au combat. La défense nationale dépend de cette compétence acquise et scrupuleusement entretenue. La routine, cette pratique négative, ne doit pas affecter la vie de nos unités pour que ces dernières soient toujours prêtes moralement, physiquement et techniquement. L'honneur du métier des armes est à ce prix. La nation, pour sa part, n'a jamais manqué à son devoir de gratitude et de reconnaissance envers tous les officiers, sous-officiers et hommes de troupe morts ou blessés en opérations. A ce propos, je me dois de saluer le patriotisme et le sens du devoir des éléments du service national qui alimentent une fois leur devoir accompli, par les valeurs assimilées, l'esprit citoyen au sein de la communauté. Par ailleurs, j'entends, en ma qualité de chef suprême des Forces armées, que la lutte contre les résidus terroristes redouble d'intensité. Les agressions criminelles perpétrées, récemment à Alger et ailleurs, ont rappelé la nécessité absolue de ne point baisser la garde. Il y va de notre sécurité, il y va aussi de la sauvegarde des acquis de la paix retrouvée qui rendent possible le redressement de l'économie nationale, et de la préservation de l'image et de l'attrait économique de notre pays…


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