A vrai dire, la wilaya, à vocation agricole par excellence, a vu sa population rurale fuyant la mort, la situation sécuritaire de la dernière décennie aidant, venir par centaine se cantonner aux alentours des cités urbaines, notamment au chef-lieu et à Oued R'hiou (2ème pôle de la wilaya), et monter des toits et des refuges où toutes les commodités de la vie font défaut. Cependant, ce problème a constitué une aubaine pour les opportunistes et autres intrus qui trouvent toujours le moyen de s'adapter avec les circonstances pour en tirer profit. Le cas édifiant est ce village formé de taudis, qui a émergé ces derniers temps au niveau de la localité de Ziray'ia, au chef-lieu, et qui ne cesse de prendre des dimensions alarmantes. Le bidonville s'est transformé en un lieu de débauche. Situation que certains de ses occupants n'ont cessé de dénoncer. A Oued R'hiou, l'on recense la construction, sur un rayon regroupant Lahlaf et Ouarizane, de pas moins de 1 308 habitations illicites. Les daïras de H'madena et Djidiouia ont enregistré respectivement 557 et 446 taudis. Le restant du chiffre concerne la commune de Relizane où des dizaines de familles issues de Mendes, Sidi Lazreg, Beni Dergoune et même de l'Ouarsenis se sont érigées des pieds à terre à Chemérik, Satal, Zeragoui et Touhami, rejetant toute idée de retour à leurs douars d'origine et ce, en dépit des garanties avancées par les autorités quant aux opérations de réaménagement de leurs habitations. Des opérations qui devraient améliorer les conditions de vie tel le désenclavement, l'alimentation en eau potable, l'électrification,.etc.