Au chef-lieu de la wilaya, à Oued R'hiou, à Ammi Moussa comme dans plusieurs localités, la prolifération des étables destinées à l'élevage bovin et ovin est fortement décriée par les citoyens. Cette pratique en milieu urbain est critiquée par un citoyen de la cité Chemérik à Relizane, qui précisera que pas moins de vingt écuries sont recensées au niveau des quartiers limitrophes de Satal, Zargaoui et Chemérik à Relizane. «Ces éleveurs ne cessent d'entasser leurs fumiers à ciel ouvert dans le site urbain», a déclaré un autre citoyen. «Cette situation a même poussé certains éleveurs à jeter leurs déchets ménagers au niveau de ces sites, d'où la multiplication de tous les vecteurs de maladies contagieuses», a ajouté un citoyen qui précisera que les odeurs nauséabondes les agressent à même leurs domiciles. Il affirme que les services d'hygiène auprès des collectivités locales ont été saisis à ce sujet sans qu'aucune suite n'ait été prise. Même son de cloche à Oued R'hiou où les locataires des 140 et 230 logements ne cessent de se plaindre du même problème. «On est vraiment consternés par l'accumulation de ces détritus et autres fumiers dans notre cité», s'est écrié un résident en appelant les instances concernées à intervenir pour assainir la situation. «Ces ordures constituent un milieu favorable à la prolifération de toutes sortes de bestioles si l'on ne se manifeste pas pour les éradiquer», a lancé Ahmed, un enseignant en retraite qui déplore la détérioration du cadre de vie de sa ville. «Ce n'était pas comme ça dans le temps», dit-il. Le même cas est soulevé par les citoyens d'Aïn Tarik au bas sud du chef-lieu de la wilaya. Cela dit, les autorités sont appelées à trouver une solution à ce problème.