Les habitants du village Lahoua Abderrahmène, implanté à l'entrée Est de la wilaya de Sétif, et rattaché administrativement à la commune d'El Ouldja, souffrent de plusieurs problèmes. En effet, ce bourg, situé aux abords de la RN5, et considéré comme l'autre vitrine de la 2e wilaya du pays en nombre d'habitants, est constitué d'un hameau de maisons précaires, dispersées à travers les quatre coins d'un village dépourvu de viabilisation. Ni trottoirs, ni rues, ni éclairage public ! Cette situation qui perdure pénalise énormément les habitants, été comme en hiver. Certains, qui se sont rapprochés de notre bureau, déplorent l'état de la route reliant leur village au chef-lieu de commune. Sur 7 km, le chemin principal est dans un état si lamentable que les habitants de Lahoua Abderrahmène et des mechtas avoisinantes l'évitent ; ils empruntent la route de Bir El Arch où ils font une halte pour se rendre au chef-lieu de commune. Devant l'absence d'opportunités de décrocher un travail, les jeunes de la région ont, chaque mardi et jeudi, recours à la manutention au niveau du souk hebdomadaire de Tadjenant, à quelques encablures. Lahoua, qui a bénéficié il y a quelques années d'une zone d'activité de 36 lots, attend l'exploitation de celle-ci pour espérer sortir de l'ornière.