Les saisons se suivent et se ressemblent pour le team de M'Dina J'Dida qui n'arrive pas à sortir des sentiers battus, et ce, depuis belle lurette. Depuis sa relégation, l'ASMO, malgré son expérience, n'a pas pu rejoindre l'élite, laissant dépités ses nombreux fans qui, il faut le dire, à force d'être blasés, ont fini par jeter l'éponge. A chaque coup de starter de la compétition, l'ASMO est donnée favorite pour jouer les premiers rôles, à savoir l'accession et à chaque baisser de rideau, ce sont les chimères et les désillusions qui sont au menu alentour cette équipe. Cette saison, l'ASMO n'a pas dérogé à la règle des premières places au classement général, cette dernière se trouve actuellement dans le ventre mou de ce palier, laissant le soin aux WAT, CAB, MCO et PAC jouer à leur guise la carte de l'accession. Et dire que le club de M'Dina J'Dida avait de très beaux atouts pour accrocher la timbale et rejoindre l'élite avec faste ! Après avoir côtoyé les hauteurs du classement lors de la phase aller,l'ASMO rentra vite dans les rangs en perdant benoîtement beaucoup de points dans son antre de Bouakeul, et ce, avec une facilité déconcertante. Le comble dans toute cette forfaiture, la pâte existe bel et bien au sein de ce team et il serait aléatoire de citer toute la composante qui, sur le papier, a fière allure de faire cavalier seul devant les autres équipes. Les Bouhedda, Ould Lakhdar, Nessakh, Merghad, Boualem, Oumamar, Chache et Bourouba, pour ne citer qu'eux, avaient de réelles possibilités de jouer les terreurs de la Nationale Deux. Mal leur en prit, ils se sont contentés en fin de compte de lorgner du côté du menu fretin, laissant le butin s'envoler vers d'autres cieux, alors que la conquête au titre leur était dévolue. Dépité par la tournure des événements, Benchadli, qui, pourtant a fait du bon travail par le biais de son expérience, a préféré quitter le navire, laissant le soin à Brik et Medjahed de prendre le relais. Officiellement, le départ de Benchadli est dû à des considérations financières qui n'ont pas été honorées. Il en avait ras le bol d'être au four et au moulin pour parer à la bronca de certains joueurs qui menaçaient de ne pas jouer si leurs dus n'allaient pas être honorés. Ce fut la goutte qui a fait déborder le vase pour ce driver qui a préféré prendre la poudre d'escampette, mettant a nu certaines carences qui, il faut le dire, ont carrément mis les Vert et Blanc au pied du mur. Selon les dires de certains dirigeants, la problématique du club se situe au niveau des finances qui n'ont point aidé l'ASMO pour prendre son envol afin de jouer les premiers rôles. Gageons que la prochaine saison, le deuxième club phare de l'Ouest saura trouver le bon filon du côté de son talon d'Achille et prendre à bras-le-corps la compétition, afin de se débarrasser, une fois pour toutes, de cette poisse qui lui colle aux basques, c'est-à-dire se contenter du peu, alors qu'il avait tous les atouts pour faire dicter sa loi, confirmant bel et bien le fameux adage de la montagne qui accouche d'une souris. L'ASMO, qui a enfanté des joueurs de renom qui jadis était forts pour son école, retrouvera-t-elle son faste d'antan et effacera-t-elle définitivement les années de disette qui l'ont finalement confinée dans un rôle de moindre envergure, à savoir jouer les gagne-petit ?