La reprise, samedi, de ses fonctions après une période de convalescence par le maire, M. Bekki Omar, d'obédience RND, n'a pas totalement dissipé les appréhensions de ceux qui suivent de près les activités de cette assemblée composite. Quatre jours après avoir regagné son bureau, le maire n'a pas encore vu certains, pour ne pas dire la majorité de ses pairs de l'exécutif, montrer signe de vie. Une situation équivoque et embarrassante qui ne semble pas plaider le retour à la sérénité dans les travées de l'auguste APC. Il n'est un secret pour personne que, depuis le remaniement intervenu, trois jours avant la chute fatidique (physique) du maire qui lui a occasionné une fracture du col du fémur, rien ne va plus dans les relations entre membres, toutes tendances politiques confondues. A un moment donné, l'on a parlé d'un retrait de confiance signé par dix-sept ou dix-huit membres sur les 23 mais, document non officiellement déposé à la tutelle comme l'exige la loi. Et bien qu'aucune motivation ne soit venue officiellement corroborer les intentions des élus, tout un chacun parle du climat délétère que vit cette APC. Obligé avant son accident d'évincer deux élus, M. Bekki avait pleinement souscrit à la proposition. Une semaine plus tard, c'est un intérimaire désigné par ses pairs et entériné par le wali qui a pris les rênes de l'APC. Entre-temps, beaucoup de choses ont été dites et des scénarios concoctés jusqu'au retour du maire aux affaires.