Le wali de Tiaret, M. Mohamed Bousmaha, a reçu, samedi, une délégation composée des signataires du retrait de confiance signifié, pour la 2ème fois consécutive, au président d'obédience RND, Omar Bekki. Le chef de l'exécutif a été informé du « vœu des élus de provoquer une session extraordinaire de l'assemblée conformément au code communal », avec, pour ordre du jour, le retrait de confiance au maire, le précédent, signifié le 26 avril dernier, n'ayant rien apporté de nouveau à une crise qui perdure. Ses adversaires, au nombre de 16, parmi lesquels quatre élus RND, avaient, comme le stipule l'article 55 du code communal, voté la motion de censure à la majorité des deux tiers. Dans le fond, les protestataires reprochent au maire « la mauvaise gestion, son populisme et la passation de marchés publics contraires au code des marchés publics ». Une situation qui a valu, pour rappel, la mise sur pied d'une commission d'enquête de la wilaya. Le rapport de celle-ci a été remis au wali. Ce dernier n'exclut pas de saisir la justice. M. Bekki Omar, pour sa part, parle de « dossiers qu'il détient contre ses détracteurs » et, bien que la police ait été instruite sur certaines affaires, le wali tarde à trancher. Chose que les 16 élus protestataires ont tenu catégoriquement à réfuter hier. Le retrait de confiance a été remis au chef de daïra et des copies distribuées à la presse.