Les contraintes liées à l'absence d'assiettes foncières et les lenteurs bureaucratiques inhérentes à l'inscription de projets bloquent le développement communal. « Nous venons de gagner le combat de procédures qui touche aux marchés publics.Nous avons adopté de nombreuses opérations de réhabilitation et de rénovation au niveau de l'ancien centre-ville de Beaulieu, en plus de projets de revêtement et de goudronnage de quelques tronçons de route reliant les nouveaux sites de Makoudi et des quartiers résidentiels tels le fameux Ali Khodja. » Les propos du P/APC de Oued Smar semble donner l'idée qu'un effort a été fourni pour permettre de surpasser les pesanteurs de la lenteur bureaucratique. « Nous avons procédé, depuis quelque temps à la concrétisation des opérations retenues en matière d'assainissement tant au centre de Beaulieu qu'à la cité des 532 Logements », ajoute-t-il. L'opération est considérée comme de grande envergure de par les milliards de centimes mais aussi au vu des commodités à procurer. « Nous aménagerons l‘espace, nous allons entretenir l'hygiène et nous doterons les structures de santé et celles des jeunes », précisera M. Benzaoui, chargé du service technique qui ne tardera pas à se plaindre de l'exiguïté de la superficie de la commune. « Avec 8,5 km2, Oued Smar est restée, depuis sa création en 1984, une petite presqu'île encerclée. Cette situation ne lui permet guère de réaliser des projets de développement en infrastructures de base », se désole le responsable. Par ailleurs, il mettra en relief l'amélioration constatée par le pavage des rues et des routes des quartiers résidentiels et les nouveaux sites. Le constat est pareil pour les infrastructures sociales et de jeunesse qui ont été renforcées. Des projets sont inscrits après l'aval donné par la wilaya, telle la réalisation du stade communal de 7000 places en première phase, la rénovation et l'équipement de la crèche de Beaulieu et la construction de 6 classes à l'école Grine Belkacem. Il y a lieu de signaler, en outre, la construction d'une cantine scolaire au niveau de la même école au bénéfice de plus de 500 élèves qui suivent les cours à l'aide de tableaux magiques qui ont été généralisés dans les 10 écoles primaires existantes dans la commune. Les jeunes bénéficieront également, et dans l'immédiat, de la maison de jeunes construite en 1984, car, elle est l'objet d'une vaste opération de rénovation. La bibliothèque communale a été aussi équipée. Il est prévu l'ouverture du nouveau centre culturel le 8 mai prochain. Quant au côté social, l'élu Benfdel affirme que les dossiers de 189 personnes non-voyantes et handicapées sont bien gérés par l'APC et qu'il s'intéresse aussi à la promotion du mouvement associatif. « On a pu assainir la situation de 15 associations sportives pour pouvoir pratiquer le sport, notamment lors des célébrations des fêtes nationales », insiste-t-il. Les citoyens de la rue Fourrier ainsi que ceux de Makoudi sentent l'amélioration en ce qui concerne les conditions de vie. Certains l'expriment ouvertement. Les élus locaux envisagent de « faire plus et mieux ». « Si les contraintes d'assiettes foncières et de lenteur bureaucratique inhérentes à l'inscription de projets sont abolies sur le terrain, il y aura un mieux, nous n'en doutons pas », conclut le P/APC.