Commune de Belouizdad : Démolition du « Titanic » Le controversé chantier Belhafaf dit « Titanic », situé dans la commune de Belouizdad et qui se trouve complètement à l'abandon depuis plus de vingt ans, sera bientôt démoli. Il y a quelques jours, la société algérienne Ecotech a entamé les premières destructions. Les travaux de cette démolition dureront au moins six mois. Après la destruction totale de ces immenses carcasses, un projet est prévu pour la construction d'une tour à usage administratif de 17 étages. Vraisemblablement, c'est une firme chinoise qui a été choisie pour la réalisation de ces tours. El Harrach : Compensations inéquitables Des propriétaires de locaux commerciaux, au 8 rue d'Alger dans la commune d'El Harrach, n'en finissent pas de subir les sinuosités d'une situation qui s'apparente à un véritable labyrinthe. Des locaux situés au rez-de-chaussée d'un immeuble, touché par le séisme de mai 2003, risquent de s'effondrer à tout moment. Les deux étages supérieurs se sont totalement écroulés lors du dernier tremblement de terre, et les occupants ont été recasés dans de nouveaux appartements. « Notre situation s'est compliquée à partir du moment où les autorités nous ont proposé, en contrepartie de l'évacuation des lieux, des locaux qui se trouvent à l'intérieur d'une cité isolée à Tixeraïne », assure un propriétaire d'une boulangerie qui exerce depuis quarante ans dans cette rue commerçante. Et d'ajouter : « Cette mesure prise par les pouvoirs publics ne nous arrange pas, d'autant qu'il nous a été signifié de payer 25 000 DA/m2 pour des locaux qui sont loin d'être dotés des commodités nécessaires à l'exercice d'une activité commerciale ». Ces commerçants, au nombre de huit, affirment qu'ils ont frappé à toutes les portes en vue de trouver un compromis à leur problème qui dure depuis maintenant 6 années. Leurs multiples démarches sont restées sans suite. Ils déclarent que « les responsables de la wilaya déléguée, nous ont affirmé que si nous nous obstinons à occuper les lieux, ils seront dans l'obligation de recourir à la force publique pour nous déloger », conclut notre interlocuteur.