En effet, Salim Zermane, directeur de cette institution, dans son intervention, même s'il a axé ses propos sur le thème de la rencontre portant sur le code de déontologie paramédicale, n'en a pas moins fait des digressions qui ont pris l'allure d'un démenti aux rumeurs dirigées contre la direction de l'hôpital. C'est ainsi que le directeur abordera le sujet du scanner dont le CHU a bénéficié nouvellement et dont le mauvais fonctionnement a fait des gorges chaudes à Constantine. Il serait tombé en panne peu de temps après sa mise en marche. «Faux, dira M. Zermane, cet appareil est en bon état, seulement ce sont les techniciens qui trouvent parfois des difficultés à le faire marcher.» Il ira jusqu'à proposer l'installation d'une commission d'enquête pour mettre fin à ces allégations. C'est alors que les paramédicaux prendront le relais pour engager le propos sur les tentatives de déstabilisation de la direction du CHU. Mohamed El Hadi Saber, président de l'union des paramédicaux (UPM), affiliée au Snapap, dira qu'à son avis «cela ne sert nullement les paramédicaux, censés être au service du malade», en parlant de ces manœuvres de déstabilisation. Il en voudra, pour preuve, plus de 1000 lettres anonymes qui sont entre les mains du ministre de la Santé. Sinon, lors de cette journée d'étude, les paramédicaux se sont penchés en particulier sur «la faute professionnelle», qui porte atteinte au corps médical. Sur ce point, des propositions seront remises par les commissions des paramédicaux de chaque wilaya sur, entre autres, la classification de la faute professionnelle et la couverture juridique du paramédical, quand il est fautif.