Le représentant du ministère public a requis, lors de ce deuxième procès, 10 ans de réclusion criminelle contre lui. Les faits de cette affaire remontent au mois de juillet 2005 à la cité Boussouf. Alors que les habitants veillaient au clair de lune, à cause de la chaleur estivale, une dispute éclate entre Tarek Abdenouri et son voisin, le dénommé Fayçal Nafir, et a pris une tournure dangereuse, quand l'accusé assénera violement un premier coup de couteau à l'abdomen de son antagoniste, suivi de deux autres, portés à la tête de la victime. Cette dernière sera évacuée aux urgences du CHU. Hors de danger, Fayçal Nafir aura une incapacité de travail de 35 jours. Ce n'est qu'une semaine plus tard que le mis en cause sera arrêté par la police. Selon la partie civile, c'est sa mère qui aurait été derrière sa première fuite. Après son arrestation, Tarek Abdenouri sera présenté devant le juge d'instruction, qui le mettra en liberté provisoire, en attendant sa comparution devant la justice. Toutefois, il ne donnera plus signe de vie, en dépit des convocations qui lui ont été adressées. Un avis de recherche sera, par conséquent, lancé contre l'accusé, qui sera arrêté quelques temps plus tard dans un café de la ville. Tentant de minimiser le rôle de son client, la défense demandera la requalification des faits en coups et blessures volontaires. Après délibération, le tribunal condamnera Tarek Abdenouri à 5 ans de prison ferme pour tentative d'homicide volontaire.