Ces deux réalisations font partie du projet des pistes agricoles entrant dans le cadre du PPDR attribué il y a plusieurs mois à ce village rural et enclavé. Une enveloppe financière de 2,2 millions de dinars a été allouée à ce projet qui consiste en l'ouverture de 3 pistes à Tiâouinine en vue de désenclaver les terres agricoles de Sahel, Iberrahen et de Tarha Bouali, sur une distance totale de 5,5 km et d'une largeur optimale de 6 m. La première piste réalisée est celle de Sahel qui relie Ibuchikren et le village de Tiâouinine Bouada en passant par Taxemchanit et Iger Umalu où s'abouche une bretelle qui se dirige vers Timseggit via Tala Bouada et Boulamara, sur une longueur totale de plus de 2 km. La piste d'Iberrahen qui vient d'être achevée s'étend d'El Ghers jusqu'à Taberquqt sur une distance dépassant aussi les 2 km. En revanche, l'ouverture de la piste de Tarha Bouali reste confrontée à l'opposition d'un citoyen qui refuse la réalisation de la piste tant que les autorités locales ne s'engagent sur la construction immédiate d'un mur de soutènement pour protéger sa maison du risque d'écroulement qui planerait en cette saison pluvieuse en cas de réalisation de ladite piste. La réalisation de cette dernière piste de 900 m dépendrait de l'engagement du P/APC de Ouaguenoun à construire le mur dans l'immédiat. Les usagers des pistes déjà réalisées, nombreux en cette période de récolte d'olives, trouvent des difficultés à les emprunter puisqu'elles se couvrent de boue sur de longues distances si bien qu'ils estiment que ces nouvelles pistes ont besoin d'être nivelées et sablées et qu'elles nécessitent la réalisation de fossés ainsi que des ouvrages busés. Les habitants de Tiâouinine déplorent par ailleurs que 7 mois après la mise en œuvre du PPDR, le projet des 3 pistes agricoles est le seul à se concrétiser. Le projet de revêtement de la piste carrossable de Tiâouinine, lancé depuis plusieurs semaines ne cesse de traîner, indiquent-ils, vu le taux faible d'avancement des travaux.