Le tapage médiatique, fait autour de la venue du président de la République, devant rehausser par sa présence cet évènement scientifique, a été finalement sans fondement. «Une invitation lui a été transmise par les services concernées de la présidence, laquelle n'a pas été suivie de réponse, ni affirmative ni négative», déclare le directeur des affaires religieuses de la wilaya, M. Azzouza. Pour en revenir au séminaire, dix-huit conférenciers nationaux et étrangers vont se relayer, trois jours durant, sur le pupitre afin de suggérer des méthodes plus «rodées» didactiquement pour l'enseignement du Coran et les filières qui en découlent, telles l'exégèse (Tafsir) et la jurisprudence (Fikh). «L'enseignement du Coran aux temps bénis de la Révélation et son impact sur la réussite des premiers musulmans», un thème développé par le Syrien cheïkh Karim Radjah résume, à lui seul, l'esprit novateur qu'on voudrait insuffler à l'enseignement du Coran pour en faire une dynamique de résurgence, tant dans le domaine social que ceux cultuel et culturel. Cela étant, il y a lieu de déplorer la programmation, concomitante à ce séminaire, d'un colloque tout aussi international sur la critique littéraire et ses nouvelles méthodes à l'université Emir Abdelkader. C'est-à-dire à 50 m seulement l'un de l'autre. Les étudiants auraient souhaité que les deux évènements se déroulent à des dates différentes, afin de leur permettre d'y assister et d'en tirer doublement profit.