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Le FLN attend la révision de la Constitution
Publié dans El Watan le 04 - 02 - 2008

Saïd Bouhedja, membre de l'instance exécutive chargé de la communication, explique ce report par le fait que le congrès extraordinaire sera entièrement consacré à l'officialisation de la désignation du président Bouteflika comme candidat du FLN à la présidentielle de 2009. Contacté par téléphone, il souligne : «Nous n'avons pas fixé de date pour la tenue du congrès extraordinaire. Une fois la Constitution amendée, nous tiendrons d'abord un conseil national extraordinaire pour désigner le président Abdelaziz Bouteflika comme notre candidat. Ensuite, ce conseil national sera suivi par un congrès extraordinaire du parti qui confirmera ce choix.» Jusqu'à présent, aucune date n'a été officiellement annoncée pour la révision de la Constitution. Certains hauts responsables dont le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, avancent le mois de mars, une période au cours de laquelle cette réforme constitutionnelle interviendra. Mais rien n'est encore sûr, d'autant plus que le seul homme habilité à le faire, à savoir le chef de l'Etat, se complaît dans un silence qui alimente la rumeur. A l'heure actuelle, une chose est sûre : le FLN aura son candidat que les autres partis de l'alliance (le RND et le MSP) devraient soutenir. Président d'honneur du FLN depuis février 2005, M.Bouteflika a été élu à deux reprises (en 1999 et en 2004) en tant que candidat «indépendant» ou de «consensus». Sa candidature a été soutenue à la fois par le FLN, le MSP et le RND, regroupés dans une coalition en 1999 et dans une alliance présidentielle en 2004. Cela a permis «une bonne cohabitation» au sommet du pouvoir. Premier à réclamer la révision constitutionnelle et un troisième mandat pour M.Bouteflika, le FLN a entraîné derrière lui d'autres formations politiques ainsi que des organisations satellites qui se sont alignées sur sa position. C'est le cas du RND qui, après un moment de tergiversation, a fini par prêter allégeance au président Bouteflika pour un autre mandat à la tête de la République. Ayant réussi à s'imposer comme la locomotive de cette réforme constitutionnelle et du troisième mandat, l'ex-parti unique veut jouer les premiers rôles à l'avenir en donnant la couleur du FLN, même symboliquement, à la candidature de M.Bouteflika à sa propre succession. A travers une telle «manœuvre», le FLN pourrait s'attirer les foudres des deux autres partis formant l'alliance présidentielle. Cela peut s'expliquer notamment par l'ambition entretenue par chacune des trois formations de l'alliance d'occuper la première place au sein du pouvoir. On a vu comment le FLN de Abdelaziz Belkhadem a protesté contre le fait que le chef du gouvernement soit issu d'une autre formation politique, le RND de surcroît, alors que la majorité parlementaire lui revient. Il ne s'est d'ailleurs tu qu'après avoir obtenu gain de cause. Depuis qu'il n'est plus chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia émet des critiques acerbes sur la gestion gouvernementale en sa qualité de secrétaire général du RND. La rivalité est donc de mise. Le MSP, lui aussi, se distingue par ses positions critiques de certains choix gouvernementaux. Si les trois formations sont d'accord pour la révision constitutionnelle et un troisième mandat pour M.Bouteflika, le RND et le MSP n'ont pas hésité à émettre des réserves sur la forme. M.Ouyahia est allé jusqu'à souligner que même à l'époque du parti unique, le FLN n'avait pas osé proposer un projet d'amendement de la Constitution. Le RND ne veut donc pas que cette révision soit exclusivement parrainée par le FLN. Comme Ahmed Ouyahia s'est senti «obligé» d'apporter des précisions au secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, par rapport aux dernières déclarations de Abdelaziz Ziari, président de l'APN, selon lesquelles la révision de la Constitution de 1996 a été opérée sous la pression de certaines puissances occidentales. Se sentant visé lui qui était chef du gouvernement à l'époque, Ouyahia a dit à Belkhadem, lors de la dernière réunion de l'alliance, que l'Algérie n'avait jamais subi des pressions et que la Constitution du
16 novembre 1996 a été faite en toute souveraineté. Mais au FLN, on n'y croit pas trop. M.Bouhedja estime que M.Ziari, ayant exercé de hautes fonctions au sein de l'Etat, est «plus renseigné» et que la Constitution de 1996 a été faite pour «gérer» la conjoncture de l'époque. Cet échange d'attaques révèle au grand jour que les partis de l'alliance ne sont pas tout à fait sur la même longueur d'onde et que leur cohabitation n'est dictée que par la conjoncture politique actuelle.

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