Le MSP a réuni mercredi et jeudi derniers à Zéralda son conseil national. Les membres du Majliss Ech-Choura ont décidé de décaler d'une semaine la tenue du congrès national du parti. Ainsi, les assises nationales du parti, prévues pour la fin du mois de mars, auront lieu la première semaine du mois d'avril. Ce report d'une semaine est dû, selon un membre de la direction centrale de la formation politique de Boudjerra Soltani, «au léger retard des travaux de la commission nationale de préparation du congrès du parti». Il est évident que les responsables du MSP veulent préparer «sérieusement» les travaux du congrès, en ce sens que des grands enjeux se dessinent sur un tout proche avenir. En premier lieu desquels la présidence du parti. Ce sont en tout près d'une quarantaine de personnes, membres influents du conseil national, qui veulent se porter candidats ce poste très convoité. Le président sortant, Boudjerra Soltani, qui a succédé à feu Cheikh Nahnah, aura du mal à convaincre les membres du congrès de lui renouveler leur confiance, d'autant que l'opposition représentée par le 1er vice-président du parti, Abdelmadjid Menasra, ne cache nullement son intention de procéder à un changement à la tête du MSP. Cette question réglée, il restera à trancher les deux questions phare qui seront certainement à l'ordre du jour des travaux des assises nationales du parti : la révision de la Constitution et partant, la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à un troisième mandat. Deux options s'offrent au MSP. Suivre les traces de ses partenaires de l'Alliance présidentielle, le FLN et le RND, qui ont déjà exprimé leur soutien d'un troisième mandat pour le chef de l'Etat, ou présenter sa propre candidat à la magistrature suprême comme il est envisagé par les milieux proches de Abdelmadjid Menasra. Deux courants s'affrontent donc au MSP : un courant favorable aux projets de révision de la Constitution et de troisième mandat — défendus par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, rejoint récemment par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia — mené par le président du parti, lui-même, Boudjerra Soltani ; et l'autre courant, conduit par une puissante force, incarné par Abdelmadjid Menasra, qui est tenté de se jeter dans la bataille des présidentielles de 2009. Tout ceci dépendra, bien sûr, des intentions du président de la République quant à sa position à l'égard de ces deux sujets. Le MSP a réuni mercredi et jeudi derniers à Zéralda son conseil national. Les membres du Majliss Ech-Choura ont décidé de décaler d'une semaine la tenue du congrès national du parti. Ainsi, les assises nationales du parti, prévues pour la fin du mois de mars, auront lieu la première semaine du mois d'avril. Ce report d'une semaine est dû, selon un membre de la direction centrale de la formation politique de Boudjerra Soltani, «au léger retard des travaux de la commission nationale de préparation du congrès du parti». Il est évident que les responsables du MSP veulent préparer «sérieusement» les travaux du congrès, en ce sens que des grands enjeux se dessinent sur un tout proche avenir. En premier lieu desquels la présidence du parti. Ce sont en tout près d'une quarantaine de personnes, membres influents du conseil national, qui veulent se porter candidats ce poste très convoité. Le président sortant, Boudjerra Soltani, qui a succédé à feu Cheikh Nahnah, aura du mal à convaincre les membres du congrès de lui renouveler leur confiance, d'autant que l'opposition représentée par le 1er vice-président du parti, Abdelmadjid Menasra, ne cache nullement son intention de procéder à un changement à la tête du MSP. Cette question réglée, il restera à trancher les deux questions phare qui seront certainement à l'ordre du jour des travaux des assises nationales du parti : la révision de la Constitution et partant, la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à un troisième mandat. Deux options s'offrent au MSP. Suivre les traces de ses partenaires de l'Alliance présidentielle, le FLN et le RND, qui ont déjà exprimé leur soutien d'un troisième mandat pour le chef de l'Etat, ou présenter sa propre candidat à la magistrature suprême comme il est envisagé par les milieux proches de Abdelmadjid Menasra. Deux courants s'affrontent donc au MSP : un courant favorable aux projets de révision de la Constitution et de troisième mandat — défendus par le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, rejoint récemment par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia — mené par le président du parti, lui-même, Boudjerra Soltani ; et l'autre courant, conduit par une puissante force, incarné par Abdelmadjid Menasra, qui est tenté de se jeter dans la bataille des présidentielles de 2009. Tout ceci dépendra, bien sûr, des intentions du président de la République quant à sa position à l'égard de ces deux sujets.