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Les dernières découvertes sur nos ancêtres
Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2008


–Homo sapiens est bien africain
– On pensait que… rien n'était sûr. La communauté scientifique se partageait en trois clans. Ceux qui croyaient à la théorie de l'Out of Africa, défendant une origine africaine unique pour tous les Homo sapiens dans le monde, essentiellement des généticiens. Ceux qui croyaient à la théorie multirégionaliste, pour la plupart des paléoanthropologues, selon laquelle les Homo erectus se seraient répandus dans le monde avant d'évoluer vers sapiens de manière simultanée et indépendante. Entre les deux, d'autres scientifiques pensaient que si Homo sapiens venait bien d'Afrique, plusieurs vagues d'expansion auraient provoqué un mixage génétique. Deux études génétiques ont tranché le débat, en combinant une étude génétique sur les populations humaines du globe avec une étude des caractéristiques physiques de plus de 6000 squelettes fossiles provenant également de plusieurs régions de la planète. Les résultats montrent que les Homo sapiens, partis d'Afrique il y a 150 000 ans, ont colonisé les autres continents, supplantant au fur et à mesure les populations d'hominidés qu'ils rencontraient.
– Un nouveau primate découvert au Kenya
– On estime que… la lignée humaine et celles des autres grands singes (gorilles, chimpanzés, bonobos) ont divergé il y a entre 8 et 9 millions d'années. Des restes fossilisés d'un hominidé (Nakalipithecus nakayamai) découverts par des chercheurs français et japonais, dans une ancienne coulée de lave de la région de Nakali au Kenya, apportent une nouvelle preuve à cette divergence et que notre ancêtre commun était bien originaire d'Afrique. Composé d'une mâchoire et de onze dents dont la forme et l'épaisseur de l'émail rappellent celles des femelles gorilles ou orang-outan, ce fossile remonterait à -9,80 millions d'années.
– Homo erectus a pu attraper la tuberculose
– On pensait que… la tuberculose n'était apparue que depuis quelques milliers d'années (traces sur des momies égyptiennes et péruviennes).
Or, sur un crâne humain vieux de 500 000 ans, trouvé dans l'ouest de la Turquie, une équipe internationale de scientifiques a mis en évidence un cas de tuberculose. Il s'agit d'un crâne de jeune Homo erectus, présentant de petites lésions près de l'orbite gauche. La forme et la localisation de ces marques sont spécifiques des traces laissées par Leptomeningitus tuberculosa qui affecte les méninges. La théorie avancée : au fur et à mesure de leur progression vers le Nord, ces migrants ont vu leur production de vitamine D diminuer. Ce manque de vitamines serait donc à l'origine de ces premiers cas de tuberculose.
– Neandertal pouvait parler
– On pensait que… neandertal et sapiens s'étaient séparés il y a -200 000 ans et que la mutation du gène FOXP2 (qui joue un rôle dans le développement des régions du cerveau liées à l'apprentissage du langage) était apparue après. Or, en analysant des échantillons d'ADN de Néandertaliens provenant d'une grotte espagnole, des généticiens ont réussi à isoler ce gène essentiel à l'apparition d'un langage articulé. Et il s'agit de la même version que celle trouvée chez sapiens. La date de leur séparation a été revue entre -370 000 et -350 000 ans. Toutefois, si Néandertal avait bien le gène nécessaire pour apprendre à parler, nous n'avons pas encore la preuve qu'il prononçait des mots.
– Homo erectus n'est pas le descendant d'Homo habilis
– On pensait que… Homo erectus et Homo habilis avaient un même ancêtre commun il y a 2 à 3 millions d'années. Or deux fossiles — des fragments de mâchoire supérieure d'Homo habilis et un crâne d'Homo erectus — découverts au lac Turkana au Kenya remettent en cause cette filiation. Leurs datations, de 1,44 million d'années pour le premier et 1,55 million d'années pour le second, sont incompatibles avec la chronologie établie jusque-là. Les fossiles montrent que les deux espèces ont vécu à la même époque pendant 500 000 ans.
– Néandertal
a migré jusqu'en Sibérie
– On pensait que… la présence de néandertal se limitait à l'Europe et au Proche-Orient, avec quelques incursions en Ouzbékistan (Asie centrale). Des paléontologues ont analysé un os vieux de 30 000 à 38 000 ans, trouvé 2 000 kilomètres plus à l'est, dans la grotte Okladnikov de l'Altaï en Sibérie. À partir de fragments d'à peine 200 milligrammes, ils ont extrait et séquencé un marqueur historique, l'ADN mitochondrial, qui échappe au brassage génétique puisqu'il est transmis seulement par la mère. Et la séquence trouvée dans cet échantillon est clairement de type Neandertal. L'équipe de scientifique émet même l'hypothèse qu'ils ont pu continuer leur périple jusqu'en Chine.


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