Le projet du nouveau siège d'APC est l'une des raisons qui ont motivé mon retour aux affaires communales», nous dit le maire d'Akerrou, M. Maouel, élu sur la liste RND aux dernières élections locales. Sortir de ce baraquement en préfabriqué est une urgence pour les employés de l'APC, ainsi que pour les citoyens qui s'adressent quotidiennement aux services communaux. L'ancien siège ayant été saccagé lors des événements de 2001, un projet de construction d'une nouvelle infrastructure communale a été affecté par les pouvoirs publics, avec un financement de 2,5 milliards de centimes. N'ayant pas été réalisé pour des raisons liées au choix du terrain, le projet a été laissé en souffrance et le financement a été transféré dans une commune du sud de la wilaya, qui a vu son nouveau siège construit et rendu opérationnel. «Nous allons régler le problème du terrain et refaire la procédure pour l'obtention d'un financement», nous dit le P/APC, qui espère que le nouveau siège sera fin prêt au début de l'année prochaine. Pour l'heure, les élus locaux s'attellent à mettre en œuvre les opérations de développement inscrites au bénéfice de la commune. L'exécutif communal a été installé récemment, après une longue période de blocage qui remonte à la précédente assemblée. L'APC a été gérée depuis 2005 par le secrétaire général de la commune et le chef de daïra d'Azeffoun. Le 1/12e du budget de la commune pouvait être débloqué dans pareil cas, pour régler les dépenses obligatoires, essentiellement les salaires. Tous les autres chapitres étaient mis en stand-by. Pourtant, les besoins sont importants pour cette commune de 6000 habitants, distante du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou de 60 km, et de 30 km du chef-lieu de daïra, Azeffoun. Les autorités ont assuré toutes les communes que les budgets sont disponibles, prêts à être affectés aux collectivités montrant des capacités de réalisation et de «consommation» des crédits. La commune d'Akerrou a bénéficié d'un premier projet en sectoriel, consistant en la réfection d'un chemin communal sur 14 km, qui desservira les plus grands villages de la localité (Tignatine, Aït Bouslimane, Tigrourine, El Krar, Agwni El Mahlal). L'APC compte lancer une étude et demander un financement sectoriel pour la prise en charge «globale» de la commune en matière d'assainissement et d'alimentation en eau potable. Un projet d'envergure susceptible de régler efficacement les questions vitales d'AEP et d'évacuation des eaux usées, en rupture avec les petites opérations ponctuelles et non fiables réalisées ces dernières années. 1/10e de la commune seulement est relié à la chaîne côtière de Sidi Khelifa, avec un problème de pompage, vu que la commune se situe en bout de chaîne. Le reste des foyers s'alimente en eau à partir des bornes fontaines, y compris au chef-lieu. La commune vient de bénéficier, à l'instar des autres collectivités, de 2,3 milliards de centimes en matière de PCD (plans communaux de développement). Il s'agit essentiellement de dallage de pistes, de réfection des captages des sources et d'aires de jeu. Pour une prise en charge efficiente du programme de développement, le renforcement du service technique paraît indispensable. L'APC fonctionne avec un seul technicien en urbanisme, un autre technicien détaché du secteur de la santé assure le fonctionnement du bureau d'hygiène.