Cette rencontre a drainé près d'une centaine de personnes. Nassereddine Abbassi, vice- président de l'APC de Annaba, chargé de la culture, du tourisme et des sports a inauguré l'évènement. Dans son allocution, il a tenu à souligner « l'importance de la collaboration entre les élus et le mouvement associatif pour œuvrer dans l'intérêt de la collectivité». Lors de cette manifestation, la première du genre dans la localité, certains experts ont abordé des thèmes portant, notamment, sur la promotion et la sauvegarde de la ville, la santé du citoyen et la gestion des déchets urbains. Dans ce contexte, les associations AFAD et ANPEP ont eu l'occasion de faire des propositions. Ainsi, l'ANPEP a évoqué plusieurs mesures pour la promotion de la ville, telles la création d'espaces verts à l'intérieur du tissu urbain, la construction de plusieurs aires de jeu, la maîtrise de la gestion des déchets, la maintenance de l'éclairage public, le lancement de microentreprises chargées de l'entretien et de la sécurité des immeubles, et enfin le contrôle du phénomène des animaux errants. Pour sa part, l'AFAD a préconisé d'héberger et de prendre en charge plusieurs femmes et enfants en difficulté sociale dans les locaux de Dar El Insania, un édifice composé de 28 chambres doubles, un atelier, une cuisine et un restaurant. En outre, ces femmes bénéficieront d'un soutien psychologique et juridique, et auront une formation idoine, à même de leur assurer par la suite un emploi. L'on évoque aussi l'éventualité de créer pour les femmes en détresse des petites entreprises familiales. Il est toutefois aberrant de constater que la question de la sécurité du citoyen ait été passée sous silence. Est-ce à dire que nos villes sont devenues par miracle des «havres de paix», alors que le taux de criminalité est en constante augmentation ?