Tant attendue et réservant son lot de surprises à son fidèle public, cette édition s'étalera sur huit jours non-stop au lieu des cinq jours habituels. Le festival se met ainsi aux normes internationales, avec comme à chaque fois des groupes et des artistes de renommée mondiale, tels le Tony Allen Band, Los Africanos et le Mardi Brass Band, qui aura le privilège d'ouvrir le festival cette année, sans oublier le « must » de cette édition, l'actuel King of the Blues, l'Américain Bernard Allison, qui se produira devant le public constantinois lors de la soirée de clôture. Par ailleurs, le commissaire du festival, Zoheir Bouzidi, a assuré lors d'une conférence de presse organisée hier, que tout les moyens ont été réunis pour faire de cet événement une totale réussite, déclarant : « Nous essayons à chaque fois d'avancer et de faire mieux. La devise du festival reste la même, à travers la formation et le lancement de jeunes talents afin de créer d'ici quelques années une scène de jazz algérienne. » Il ajoutera : « Nous voulons que la ville vibre au rythme du festival » En outre, le Théâtre constantinois, ne pouvant contenir plus de 400 personnes, ceux qui ne pourront y accéder ne rateront rien de l'événement, puisqu'un écran géant de 25 m2 sera installé au niveau de l'esplanade se trouvant en face du TRC, retransmettant en instantané chaque concert en haute définition. Enfin, la grande dimension prise par le festival n'a pas fait oublier aux organisateurs son côté pédagogique, puisque les Master class seront maintenus, comme de tradition, durant les matinées et assurés par les artistes eux-mêmes. L'auberge de la maison de jeunes de Filali sera à cet effet mis à la disposition des jeunes artistes venus des quatre coins du pays, afin de leur permettre de se frotter aux grosses pointures mondiales du jazz, qui se relayeront sur les planches du TRC, qui vibreront huit jours durant au rythme des intonations variées de la jazz fusion mondiale.