Le théâtre de Constantine a vibré, durant quatre heures, au rythme des notes du jazz français et nigérian. Plein à craquer, le TRC a regroupé un public particulièrement jeune, venant de tous les coins d'Algérie. Cette 7e édition de «DimaJazz» aura marqué les esprits par des mélodies aux accords fluides. Si le groupe français a imprimé un rythme classique à son jazz, les Nigérians l'ont en revanche embelli en lui adjoignant une touche africaine. Pour cette ouverture de Dima Jazz, les choses ont été plutôt à la hauteur, comme d'ailleurs elles l'ont été chaque année. Et encore une fois, les organisateurs du Festival international de jazz de Constantine (Fijc) ont relevé le défi. Durant huit nuits, Constantine va vivre au rythme du jazz, musique qu'elle a adoptée depuis 7 années déjà. De fait, le Fijc est devenu une tradition dans le landernau culturel et artistique constantinois. Jeudi soir, Constantine recevait dans son TRC le groupe français. «Brass Band» et Tony Allen du Nigeria, deux figures du jazz largement plébiscitées à Cirta. Français et Nigérians ont également marqué, par leur spécificité, les tonalités d'une musique devenue universelle, recevant en retour un répondant de la part d'un public constantinois connaisseur et amateur de belle musique et d'un éclectisme de bon aloi.