Des accidents dramatiques surviennent chaque jour sur le tronçon de la rocade du Caroubier. Des jeunes qui regagnent la mer pour « se délasser » le temps d'une baignade, dans cette plage fermée au public, traversent cette voie rapide au risque de se faire percuter par les voitures qui passent à toute vitesse. L'autoroute, qui compte quatre voies dans les deux sens, ne semble aucunement freiner l'ardeur de ces jeunes à piquer une tête dans l'eau même au péril de leur vie. Au début de chaque saison estivale, c'est le même scénario qui se répète, avec comme à l'accoutumée un bilan de victimes qui s'alourdit d'année en année. Même s'il s'agit là d'une question d'inconscience de la part de ces jeunes qui se livrent au danger avec une désinvolture frappante, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs publics doivent se pencher sur ce problème afin de trouver une solution. La présence d'agents de l'ordre à cet endroit pourrait être d'une grande utilité et réduirait assurément le nombre de victimes, d'autant que c'est dans ce lieu que la fréquence des accidents est la plus élevée. Ce lieu « prend naissance » de la gare routière du Caroubier jusqu'à proximité de la bifurcation qui mène à Kouba. Par ailleurs, d'autres points noirs sont à signaler sur ce même axe routier, notamment au niveau de l'ancienne station-service qui se trouve à proximité de la bretelle qui mène vers El Hamiz. L'endroit regorge d'habitations des deux côtés de l'autoroute, mais se trouve paradoxalement dépourvu de passerelle. C'est ainsi que des écoliers qui, voulant rejoindre leurs écoles, se retrouvent face à la contrainte de traverser la route. Cette situation a fait jusqu'ici plusieurs victimes entre décès et infirmes.