Des routes dégradées, des centres de santé fermés depuis des années, un manque criant en matière d'eau potable et un sureffectif insupportable dans les classes pédagogiques, tels sont les épineux problèmes dont souffre la population de Sidi Khettab, commune située à quelque 22 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Si les quelque trente familles du douar de Ouled Brahim pourront bénéficier des eaux des forages nouvellement réalisés, celles des Khouaouna, Djelalata et Ksara continueront à vivre le calvaire. En effet, la localité ne semble pas avoir bénéficié de programmes manifestes en mesure de lui assurer un réel développement local. Ainsi, au sujet des travaux publics, l'on apprend, de source responsable, la détérioration des routes communales reliant les douars de Ksara, Khouaouna et Ouled Zine à la RN 90, une situation compliquant souvent le déplacement, notamment en hiver où la zone se transforme en un marécage durant des semaines. Concernant le volet de la santé, l'on nous signale que les quatre centres de santé supposés offrir des services au niveau des douars de Aouachiche, Deghamiche, Khouaouna et Ouled Ahmed sont fermés depuis les années 90, ceci, au moment où l'EPSP du chef-lieu de la commune enregistre, en plus du déficit manifeste en matière de personnel, une absence criante d'une aile de la maternité, obligeant ainsi le transfert des parturientes sur l'EPH de Relizane avec tout ce que cela peut constituer comme danger. Dans le domaine de l'éducation, l'on souligne que les élèves des lycées de la commune sont contraints de rallier Relizane pour poursuivre leur scolarité au niveau du secondaire au moment où l'unique collège croule sous un sureffectif impressionnant.