En effet, cette organisation dirigée par le Dr Brahimi, a enclenché des débats sur les questions relatives à la famille. Dernièrement, des efforts ont été axés sur la contraception. Des contraceptifs ont été gracieusement distribués. Une action qui n'a pas été pour autant de tout repos, puisque l'on relève, selon les membres de l'association, un manque criant de moyens. La non-disponibilité de certains médicaments, notamment la pilule, a fait que les initiateurs ont peiné pour trouver des issues. L'AAPF, première association du genre au niveau de Bouira, récidive pour aborder de nouveaux thèmes relatifs à ce volet intrinsèque à la cellule familiale dont la défense constitue l'objectif, sinon la raison d'être, de cette organisation. C'est donc dans cette optique qu'une journée portant sur «Le danger de l'avortement à risque» a été organisée, le 2 juin dernier, au niveau de l'auberge des jeunes de Bouira. La rencontre scientifique, qui a regroupé des spécialistes en la matière, a traité des questions annexes d'ordre juridique, psychologique et sociologique de l'avortement. Ainsi, il a été question de la mortalité maternelle liée à l'avortement, l'enfance abandonnée, mais aussi des moyens de prévention contre ce phénomène.