Plusieurs localités du Sud algérois concentrées, notamment, dans la région de l'ouest du Sahel subissent des coupures excessives et répétées de l'électricité, et ce, depuis le 26 janvier. La localité la plus touchée reste Douéra où la plupart des quartiers sont dans l'obscurité totale. Autre problème majeur, le gaz naturel est presque inexistant à cause de la rupture de la pression. Face à cette situation, les ménages se rabattent sur l'onéreuse bouteille de gaz, dont le prix a plus que triplé, atteignant dans certains cas les 700 DA. Pris de panique, les habitants se sont rapprochés auprès des services de sécurité (police et Gendarmerie nationale) afin, disent-ils, de plaider leur cause auprès de Sonelgaz. Une équipe de Sonelgaz s'est déplacée, certes, sur les lieux dans le but de rétablir d'abord le pompage du gaz, « malheureusement sans résultat ». « Les agents devaient avouer leur impuissance tant les moyens mis en place étaient rudimentaires ». Contactée par nos soins, la direction régionale de Sonelgaz d'Alger explique la cause de ces pannes. « Elles sont dues à la baisse de la température », nous a affirmé une source proche de la direction. « C'est ce qui a provoqué les perturbations dans la distribution de l'électricité et du gaz », ajoutera notre interlocuteur. Dans un communiqué rendu public hier, Sonelgaz d'Alger rassure l'ensemble de ses abonnés, y compris ceux du Sahel, quant à la prise en charge totale de ces « incidents conjoncturels ». « Nos équipes sont sur le terrain, notamment là où des perturbations ont été enregistrées. Nous promettons que tout rentrera dans l'ordre avant la soirée d'aujourd'hui (hier) ».