L'APW débattra dans sa session ordinaire prévue les 24 et 25 mai de la problématique du transport à la lumière de la mue que le secteur est en passe d'opérer. Les projets menés à leur terme, à l'image de la réhabilitation du téléphérique qui relie Annaba à Séraïdi, ceux qui viennent de démarrer, comme la construction d'une nouvelle gare routière, ou encore ceux dont les études viennent d'être finalisées, comme c'est le cas du tramway ont assurément inversé la tendance dans un secteur gagné par l'anarchie depuis sa privatisation. Il faut d'emblée dire que la construction d'une nouvelle gare hors de la ville est une pièce maîtresse dans l'approche visant à corriger tous les dysfonctionnements qui entravent le développement qualitatif du transport urbain. Cela permettra de réviser le rôle des infrastructures existantes. Une ancienne étude réalisée par un bureau d'études, filiale de Métro d'Alger, avait d'ailleurs recommandé de réaménager et de reconvertir l'actuelle gare de Sidi Brahim en station suburbaine. Dans le même sillage, les stations Souidani Boudjemaâ et Kouche Noureddine, une fois aménagées, prendront en charge respectivement les lignes urbaines desservant le nord-ouest, l'ouest et le sud ainsi que le transfert des lignes suburbaines sur la gare de Sidi Brahim. Aussi était-il prévu l'interconnexion de toutes les stations, de la future gare routière et la gare du chemin de fer. Il faut dire qu'à Annaba, comme dans toutes les grandes villes, c'est la mauvaise qualité des prestations qui demeure un point noir du secteur où l'inadéquation entre le parc roulant et les stations est problématique. La reprise de l'investissement dans le secteur balise certainement un meilleur itinéraire pour les transports.
