Lors de cette rencontre avec les journalistes, les conférenciers ont abordé les nouveaux concepts intégrés dans les programmes du centre Repère Lewhi. Cette structure est composée d'un groupe de psychologues, médecins, gynécologue et de conseillers juridiques. Leur mission consiste à aider, protéger et soutenir les enfants et les femmes maltraités. Les conférenciers estiment que la violence contre les femmes existe toujours à Tizi Ouzou. Le centre Repère Lewhi a enregistré plus de 700 cas de femmes maltraitées au premier semestre de l'année en cours. Sans parler des 6000 femmes violentées recensées en 2007. Les membres de ladite ligue ont indiqué que plus de 3000 appels téléphoniques sont enregistrés chaque année, sur le 026 21 98 65, un numéro mis à la disposition des citoyens. «Nous nous déplaçons toujours, chez les femmes victimes de violence, car c'est dur pour elles d'exprimer leurs souffrances. Elles veulent protéger leurs enfants ou bien elles tiennent à préserver leurs familles. On travaille beaucoup plus avec les comités de villages qui nous aident à retrouver les victimes des différents types de violence physique, sexuelle, verbale et même sociale», a dit un psychologue. Concernant le centre Repère Lewhi, il est soutenu par des organisations étrangères, comme le Comité Italien de soutien et la Fondation santé et communauté d'Espagne. Par ailleurs, la secrétaire générale de la LPSJE a déclaré «que ce centre à des problèmes de financement».
