Les représentants des leaders politiques malgaches sont parvenus à un projet d'accord sur des « principes » ouvrant la voie à un règlement de la grave crise politique à Madagascar, avec notamment la possibilité pour tous les ex-chefs d'Etat de se présenter à une présidentielle. Lors de discussions menées de mercredi à vendredi soir à Antananarivo sous l'égide de la médiation internationale, les participants n'ont toutefois pas signé le projet sur ces « principes » et n'ont pu s'accorder sur le contenu d'une « charte de transition » devant permettre l'organisation d'une présidentielle pour laquelle aucune date n'a été arrêtée, a-t-on appris de source proche de la médiation. « Les médiateurs internationaux appellent toutes les parties à faire les concessions qui s'imposent afin d'obtenir un accord sur les questions qui demeurent en discussion et mener à terme les négociations en vue de parvenir à une transition concertée », a demandé la médiation. Auparavant, le président de la transition, Andry Rajoelina, avait proposé qu'aucun ancien chef de l'Etat de participe à un tel scrutin. M. Rajoelina n'avait pas réagi personnellement, hier, à ce projet d'accord annoncé par la médiation tout comme le président évincé Marc Ravalomanana, qui se considère toujours comme le président légitime.