"Qui va diriger la transition ? Qui va être le Premier ministre ? Qu'en est-il du retour (au pays) de (Marc) Ravalomanana ?", autant de questions qui devaient connaitre une issue hier soir Les dirigeants politiques malgaches, réunis depuis quatre jours à Maputo, capitale du Mozambique, se sont mis d'accord sur les principes d'une transition politique, a-t-on indiqué samedi de sources proches de la médiation internationale. Les dirigeants politiques malgaches, réunis depuis quatre jours à Maputo, capitale du Mozambique, se sont mis d'accord sur les principes d'une transition politique, a-t-on indiqué samedi de sources proches de la médiation internationale. "On a avancé, mais il reste des problèmes", a confié à la presse une source proche de la médiation. "La charpente de la transition est (...) confirmée par les chefs, mais les questions sensibles demeurent", a-t-il précisé. Selon cette source, les questions en suspens n'ont toujours pas été abordées, comme les nominations des dirigeants de la transition. "Qui va diriger la transition ? Qui va être le Premier ministre ? Qu'en est-il du retour (au pays) de (Marc) Ravalomanana ?", autant de questions qui devaient connaitre une issue hier soir, a-t-on précisé. Les "principes" d'une transition politique, qui doit déboucher sur une élection présidentielle, avaient été acceptés fin mai lors de précédents rounds de discussions auxquels participaient des délégués représentant les quatre leaders malgaches réunis à Maputo, rappelle-t-on. Les pourparlers inter-malgaches de Maputo pourraient être sanctionnés par la signature d'un document appelé "accord politique de Maputo", selon la même source. Les leaders malgaches présents à Maputo, à savoir le président évincé Marc Ravalomanana, le nouvel homme fort du pays Andry Rajoelina et deux anciens chefs d'Etat, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, qui représentent les principales mouvances politiques de leur pays, se rencontrent depuis mercredi dernier, pour la première fois, dans l'espoir de trouver une solution à la crise. Les discussions devaient déboucher sur la désignation des personnes qui siègeront au sein des institutions de la transition, mais également statuer sur le cas du président évincé, Ravalomanana.