L'APC d'Aokas a présenté son bilan d'activités lors d'une rencontre-débat tenue jeudi 21 mai au centre culturel de la ville. Le P/APC, M. Slimane Belouze, accompagné des membres de son exécutif, après avoir souligné les importantes difficultés rencontrées sur le terrain, s'est étalé sur son bilan de gestion rappelant à ce sujet que l'APC a connu un blocage d'une année puisque l'exécutif n'a été installé que le 24 janvier dernier. Au titre des réalisations déjà achevées, il a été rendu compte de 12 projets ayant trait à l'aménagement urbain, l'AEP, l'assainissement et l'achèvement des différents équipements et infrastructures. 27 autres projets de ce type sont en réalisation ou en voie de lancement, dont une bibliothèque au centre urbain. S'agissant des projets sectoriels, six sont en cours et neuf attendent leur lancement, tandis que trois types d'équipements ont été acquis par l'APC. Toujours selon le l'édile municipal, neuf projets importants sont inscrits dans le quinquennal 2008/2012 dont la réalisation d'un port de pêche et de plaisance, la construction d'un bloc administratif, l'aménagement d'une gare routière, le lancement de la ZET, la création d'une zone d'activités commerciales ainsi que la réalisation d'un projet de 350 logements de type LSP. Quant au projet d'alimentation en gaz de ville, on déplore l'opposition des habitants de Tidelsine au passage des conduites sur leurs terrains. L'alimentation d'une partie de la localité est prévue pour juin, tandis que la totalité des habitations sera couverte d'ici 2010, annonce-t-on. Le débat a été houleux vu la nature très sensible des questions soulevées, notamment la répartition équitable des logements sociaux et des emplois ainsi que le foncier. A ce propos, l'assistance, échaudée par des rumeurs faisant état du retour en force des attributaires non méritants, a exprimé sa détermination à faire face encore une fois aux tentatives d'accaparements de lots de terrains dans le cadre d'une coopérative. Pour rappel, l'affaire a provoqué en 2002 une réaction énergique de la population qui s'est opposée au projet, cela après le refus de délivrer le permis de lotir par l'APC de l'époque, (FFS), laquelle a dénoncé ce qu'elle a désigné sous le vocable de « mafia du foncier ».