Construit dans la partie Ouest de l'une des plus belles plages de la région, en l'occurrence Kotama, le port est continuellement confronté au problème d'ensablement. Le phénomène est tel que le croissant de sable se formant à l'extérieur de la digue Est s'approche dangereusement du chenal d'accès au port de pêche. Les épis seront réalisés au niveau du lieudit 3ème km et devraient atténuer les accumulations de sable près du port en arrêtant les courants marins, lesquels charrient le sable au niveau des épis projetés. Une enveloppe de 400 MDA (millions) a été dégagée pour cette opération. Il convient de savoir que le port de Boudis dispose d'une capacité d'accostage de 100 unités avec une longueur des quais de 550 m. Le terre-plein s'étend sur une superficie de 1,71 ha, alors que le plan d'eau s'étale sur 5,85 ha. Un autre projet de protection du rivage, à Ziama Mansouriah, sera également lancé incessamment, nous apprendra le directeur des travaux publics. Il s'agit du projet relatif au rivage de Boublatene, situé à quelques encablures à l'ouest du chef-lieu de la commune précitée. Quant à la protection de la falaise de Ziama Mansouriah, à l'entrée de son port de pêche, les travaux s'acheminent vers l'achèvement, précisera A. Kemouche. Pour ce qui est du port de pêche et de plaisance d'El Aouana, confié à un groupement luso-brésilien pour une enveloppe de 4 milliards de dinars, les entreprises sont en train d'en installer le chantier. Ces dernières avaient été au départ confrontées à un problème d'approvisionnement du chantier à partir d'une carrière, mais à présent, ayant trouvé solution, les travaux ne devraient pas tarder à démarrer.