Outre les projets d'assainissement et de rénovation du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) et de revêtement des routes, en cours d'exécution, d'autres, relatifs à la construction de structures publiques, sont en retard par rapport aux délais contractuels. Des projets, datant de 2005, comme ceux des cités Boukhab et Mekkaoui, lesquelles devraient connaître des travaux d'AEP et de construction d'édifices sanitaires, n'ont pas encore vu le jour, selon le rapport établi lors de cette réunion. Le chef de daïra d'El Eulma s'adressera à l'assistance en ces termes: «Nous nous sommes réunis aujourd'hui pour provoquer un déclic, car nous avons beaucoup à faire pour qu'il y ait des progrès quelque part. Dans certains secteurs, je constate, et il faut le reconnaître, qu'il y a beaucoup de projets en retard». Il a été relevé que deux autres opérations enregistraient également des retards : l'assainissement du quartier ouest de Boukhabla et la réalisation d'une salle de soins, dont le délai d'exécution, évalué à 4 mois, a été largement dépassé. Pour ce qui est de l'extension du réseau d'AEP dans les cités Mekhaoui et Laïd, ayant englouti une enveloppe de 40 MDA(millions) , les travaux sont en cours d'achèvement. La réfection et le bitumage des routes ont commencé dans les cités périphériques, et les travaux sont actuellement au niveau du boulevard de la Victoire. Ceux ayant cours sur cet axe routier dégradé suite au lancement simultané de plusieurs opérations d'assainissement de gaz et d'AEP, ont duré plus de six années, outre les 64 MDA y ayant été investis. Concernant la réhabilitation du vieux bâti, il est prévu, comme point de départ, la démolition de toute une partie des habitations situées dans la cité des Abattoirs, mais rien n'a encore été décidé, eu égard à plusieurs familles y résidant, qui risquent de ce fait de se retrouver sans abri. Plusieurs autres travaux, prévus pour l'amélioration des conditions de vie des habitants des cités périphériques de Bahlouli, Boukhabla et Smara, consistant notamment en la réfection des routes et la construction d'équipements administratifs, scolaires et de service, sont toujours au point mort. Pour redresser cette situation qui perdure, un délai d'un mois a été accordé aux entreprises défaillantes. Le secteur de l'éducation a particulièrement retenu l'attention du P/APC et de celle du chef de daïra d'El Eulma, qui évoqueront la remise en état des écoles durement affectées par les dégradations. Concernant la toiture des tribunes du stade Messaoud Zeggar, la pose en a été confiée à une entreprise spécialisée dans la charpente pour un montant de 5 MDA, en sus de 2 terrains répliques en projet, afin d'épargner le terrain principal. Il convient de savoir qu'il s'agit là d'une des rares structures sportives à ne pas avoir bénéficié de budget, et ce depuis sa mise en service.