Notre confrère Wahid Boulouh, correspondant du quotidien arabophone El Khabar à Sédrata, a déposé plainte, jeudi dernier, à la sûreté de daïra pour menaces et propos injurieux proférés à son encontre par les représentants d'un clan local que des écrits publiés récemment auraient ébranlés. Des appels anonymes au téléphone, dont les auteurs ont été identifiés par le journaliste, ont promis à ce dernier des représailles en réaction à des articles faisant état de dilapidations de deniers publics dans certains secteurs. L'épouse du correspondant n'a pas été, elle non plus, épargnée par les menaces et les obscénités dont a été victime notre confrère. Nous venons d'apprendre, par ailleurs, que d'autres correspondants à Souk Ahras font l'objet, depuis peu, de pressions et d'intimidations par personnes interposées, sinon par leurs responsables immédiats dans des secteurs de la Fonction publique où les prises de décision sont collégiales ou dictées par des préalables extraprofessionnels. Des menaces de mutation et de rétrogradation font partie, présume-t-on, d'un plan de musellement concocté par des milieux occultes.