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Les villages de la soif
Pénurie d'eau dans la wilaya de Boumerdès
Publié dans El Watan le 01 - 06 - 2009

Pour la quasi-totalité des villages de la daïra de Thenia, l'été est devenu synonyme de cauchemar. Et pour cause, l'eau potable est totalement absente dans les robinets. Déjà, après quelques journées de chaleurs seulement, plusieurs réclamations des citoyens ont été enregistrées au niveau des autorités compétentes.
Pourtant on prévoyait une « nette amélioration ». Car l'hiver a été particulièrement pluvieux cette année. Mais cela n'a pas servi à grand-chose. Les habitants du village Aïth Aâmer en sont la preuve. Puisqu'ils sont les premiers à monter au créneau. En effet, ils viennent de saisir par écrit la direction de l'ADE concernant le « non-respect du calendrier établi par les responsables », quant à l'alimentation de leur village en eau. « Notre village qui devrait être alimenté deux jours par semaine, est actuellement alimenté uniquement une fois par quinze jours et pendant deux heures seulement », ont dénoncé les citoyens dans une pétition signée par plus de 100 habitants. Pas loin de là, de l'autre côté de la rivière, le village de Charfa subit le même sort. L'eau est constamment introuvable. Même la source du village, qui a existé depuis plus d'un siècle et qui a abreuvé plusieurs générations, a été interdite par les médecins. Les analyses faites récemment par ces derniers ont révélé que la qualité de l'eau est devenue nocive pour la santé. Cela est arrivé « à cause du réseau d'assainissement du village Aïth Salem, situé plus haut sur la colline », nous a dit âami Ali, un habitant du village. D'après notre interlocuteur le réseau établi n'a pas été totalement réalisé. Ils y déversent des eaux usées à quelques mètres seulement de la fontaine. « C'est vraiment dommage d'assister impuissant à la destruction de Thala n'Samlal, une alternative divine et naturelle au plan orsec imposé éternellement par les responsables à notre village », s'est-il désolé. La même chose est constatée dans la commune de Ammal.
A Tiza, par exemple, « l'eau courante manque même en hiver », nous a dit Hakim qui habite les lieux. A un degré moindre le quartier de la Gare, dans la commune de Souk El Had, subit la même « punition ». Ici aussi on « souffre des interruptions répétées pendant la journée », nous dit Karim. Si la crise est habituellement ressentie en milieu rural, le centre-ville n'en a pas malheureusement échappé cette fois-ci. Les habitants des chalets de Béni Amrane demeurent incontestablement les plus touchés. Durant deux ans les foyers ont subi une « pénurie réfléchie ». Celle-ci s'estompe le temps d'une activité sportive, commerciale, culturelle et surtout politique au niveau de la salle omnisports à côté. La visite des responsables de haut niveau a souvent contraint les autorités locales à réparer les pannes pendant la nuit, au projecteur, et à rouvrir des vannes permettant à l'eau de couler le temps que dure la présence des personnalités influentes. C'était le cas lors de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril dernier. En mars dernier, les femmes des chalets n'ont pas eu le temps de se rendre aux multiples festivités organisées un peu partout pour célébrer le 8 mars car elles étaient occupées à remplir les jerricans d'eau. Aujourd'hui les chalets sont alimentés en eau potable une fois par quinze jours. « Un opération goutte-à-goutte qui a lieu à 2h du matin et pendant quelques instants seulement », précise un habitant. Cette pénurie touche, faut-il le préciser, des régions situées à quelques encablures du réseau d'alimentation de la capitale à partir de Taksebt.


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